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Vaccins bivalents : on en a le cœur net

Publié le 8 avril 2023
Par Anne-Hélène Collin
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Pas d’augmentation du risque d’événement cardiovasculaire grave – infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique et hémorragique ou embolie pulmonaire – avec les vaccins anti-Covid-19 bivalents à ARNm comparativement aux vaccins monovalents, chez les personnes de 50 ans et plus. C’est la conclusion du groupement d’intérêt scientifique Epi-Phare (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé-Caisse nationale de l’Assurance maladie) avec sa nouvelle étude de pharmaco-épidémiologie publiée en mars dans The New England Journal of Medicine, alors qu’en janvier dernier les autorités de santé nord-américaines avaient relevé un potentiel surrisque d’AVC ischémique dans les 21 jours suivant l’administration du vaccin Comirnaty bivalent chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Epi-Phare s’est appuyé sur les données du système national des données de santé (SNDS), en incluant 470 962 personnes (20,6 % avaient reçu Comirnaty monovalent et 79,4 % l’un des vaccins Comirnaty bivalents).


 

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