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Vaccins anti-Covid-19 : Pfizer/BioNTech en ville à l’automne
« Pfizer/BioNTech va aller en ville à l’automne », a annoncé le ministère de la Santé lors de son point presse hebdomadaire ce 15 juin. Il a donc trouvé son « bon moment ». Intégrer ce vaccin anti-Covid-19 dans le circuit de ville est, selon le ministère, « plus compliqué que Moderna » : Pfizer/BioNTech n’est pas prêt à l’emploi et nécessite une reconstitution avec du sérum physiologique, il faut par ailleurs « pousser » des dispositifs médicaux spécifiques pour son administration et le conditionnement des vaccins par boites de 195 flacons (contre des boites de 10 flacons pour Moderna) peut compliquer la distribution vers les agences des grossistes répartiteurs. Autant d’éléments qui ne facilitent pas la logistique.
Reste que le ministère de la Santé ne semble pas très satisfait non plus de l’écoulement de Moderna en ville. « Les vaccins ne se sont pas écoulés à un rythme satisfaisant. Ce n’est pas si simple à l’échelle du professionnel de santé pour s’organiser. Les professionnels de santé ont des difficultés à rassembler 10 patients pour une séance de vaccination. Mais ça veut dire aussi qu’il existe une marge de manœuvre avant de mettre Pfizer en ville », explique le ministère. Qui, en début d’intervention, comptabilisait une « montée en charge de Moderna en ville, avec 220 000 primo-injections la semaine dernière. »
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