Vaccins anti-Covid-19 : peut-être pas de troisième dose à la rentrée

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Vaccins anti-Covid-19 : peut-être pas de troisième dose à la rentrée

Publié le 15 juillet 2021
Par Anne-Hélène Collin
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« Il est actuellement trop tôt pour confirmer si et quand une dose de rappel pour les vaccins Covid-19 sera nécessaire », lancent l’Agence européenne des médicaments (EMA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) dans un communiqué du 14 juillet. Les données provenant des campagnes de vaccination et des études en cours sont insuffisantes « pour comprendre combien de temps durera la protection contre les vaccins, compte tenu également de la propagation de variants », estiment les autorités européennes, qui se préparent cependant à l’éventualité d’une troisième dose de vaccin anti-Covid-19, « au cas où ». En France, lors de son allocution du 12 juillet, Emmanuel Macron avançait déjà une date pour un début de campagne de rappel pour les personnes vaccinées dès janvier : à la rentrée, avec des prises de rendez-vous en septembre.

L’EMA insiste surtout l’importance d’une vaccination complète. « Les preuves préliminaires suggèrent que les deux doses d’un vaccin Covid-19 à 2 doses comme Comirnaty (Pfizer/BioNTech, NdlR), Spikevax (Moderna, NdlR) ou Vaxzevria (AstraZeneca, NdlR) sont nécessaires pour fournir une protection adéquate contre le variant Delta », rappelle-t-elle, alors que l’ECDC estime « qu’à la fin du mois d’août, le variant Delta représentera 90 % de tous les virus du Sars-CoV-2 circulant dans l’UE ».

Enfin, l’EMA et l’ECDC se montrent plus prudents sur l’injection d’un vaccin à ARNm en deuxième dose chez toutes les personnes ayant reçu une dose du vaccin d’AstraZeneca (vaccination hétérologue). Faute de données, ils ne sont pas en mesure de formuler des recommandations définitives. Mais rassurent : « Il existe de bonnes raisons scientifiques de s’attendre à ce que cette stratégie soit sûre et efficace lorsqu’elle est appliquée à la vaccination contre le Covid-19 (…) Néanmoins, les résultats préliminaires d’études en Espagne, en Allemagne et au Royaume-Uni suggèrent une réponse immunitaire satisfaisante et aucun problème de sécurité. » 

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