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Vaccinations : informer pour convaincre

Publié le 6 octobre 2001
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De la grippe à la diphtérie, en passant par la rubéole et le tétanos, les vaccinations offrent des thèmes variés de communication. Affichez vos connaissances, ne soyez pas avare en explications. C’est une occasion de pouvoir vous mettre en valeur dans l’un de vos meilleurs rôles : acteur de santé publique.

Côté vitrine

Le sujet de la vaccination permet d’aborder de nombreuses maladies aux complications souvent méconnues du grand public. Il ne s’agit évidemment pas de faire la promotion d’un vaccin en particulier, la publicité n’étant pas autorisée pour les vaccins. Le but est de sensibiliser les patients à l’intérêt de la vaccination.

Pour plus d’impact, adaptez votre thème en fonction des saisons.

A la rentrée des classes, évoquez les vaccinations infantiles, privilégiez la grippe en automne ; au printemps, axez votre communication sur les vaccins obligatoires en voyage.

En fonction de la population visée, disposez en arrière-plan un poster montrant des bébés, des enfants ou des personnes âgées.

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Pour le tétanos, choisissez un panneau représentant la campagne pour évoquer le jardinage et ses risques. Prenez la cible d’un jeu de fléchettes sur laquelle vous faites figurer le nom des maladies et de leurs complications.

Pour le vaccin contre la grippe, placez des posters de couleur sur lesquels vous donnez des explications claires et pertinentes aux questions que se posent vos clients : « Quand vacciner ? », « Qui vacciner en priorité ? », « Pourquoi vacciner ? »…

Le slogan : « Pas de grippe cet hiver », « Préférez le vaccin à votre lit »…

A éviter : « Les vaccins contre la grippe sont arrivés ». Ce type d’annonce banalise le vaccin et n’attire l’attention que des personnes déjà sensibilisées à la vaccination.

Pour la vaccination rougeole-oreillons-rubéole, rappelez bien le schéma vaccinal. Vous pouvez placer plusieurs poupées dans la vitrine (de couleurs différentes pour évoquer la campagne de communication du CFES). Le slogan : « Rougeole, oreillons, rubéole : pas de traitement spécifique mais un vaccin ».

Côté argumentaire

Faites la chasse aux idées reçues ! Expliquez bien que le vaccin ne risque pas de déclencher la maladie. Mettez en avant les avantages apportés par la vaccination par rapport aux inconvénients de la maladie. Surtout, prévenez des éventuels effets secondaires en expliquant bien qu’ils sont transitoires. Une maman alertée sera forcément moins inquiète si son bébé développe de la fièvre.

Rappelez aux personnes âgées l’importance de se vacciner contre le tétanos, surtout si elles pratiquent des activités régulières de jardinage.

Profitez d’une ordonnance destinée à un enfant qui a contracté la varicelle pour demander aux parents si la vaccination rougeole, oreillons, rubéole a été pratiquée.

Recommandez à l’entourage proche de personnes âgées ou de patients atteints de déficit immunitaire (cancer, VIH) d’effectuer la vaccination grippale.