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© Une piqûre, un vaccin - Pixabay
Vaccination antigrippale en officine : double succès qualitatif et quantitatif
Lors de la traditionnelle présentation des vœux à la presse ce 24 janvier, la présidente du conseil national de l’Ordre des pharmaciens, Carine Wolf-Thal, a divulgué les derniers chiffres de la vaccination antigrippale en officine dans les 4 régions expérimentatrices.
Sans surprise, ils sont bons, même très bons, tensions d’approvisionnement sur les vaccins ou pas.
Arrêtés au 21 janvier, ces chiffres font état de 712 000 patients vaccinés, dont 161 000 sont des primo-vaccinés. Et, parmi ces derniers, les plus de 70 ans ne sont pas loin de 60 000.
« Il n’y a jamais eu un virage aussi marqué pour la profession, s’enthousiasme Carine Wolf-Thal. Dans l’inconscient collectif, le pharmacien est encore un commerçant qui vend des boîtes, chez qui on fait la queue et on achète des shampooings plus chers qu’en parapharmacie. Certes, le vécu personnel est heureusement souvent différent, mais cette mission change le regard que les patients portent sur les pharmaciens.. »
Pour Carine Wolf-Thal, la vaccination ouvre également la voie vers d’autres missions : « le pharmacien qui a passé une demi heure avec son patient dans un espace de confidentialité est plus à l’aise pour lui proposer un bilan partagé de médication aujourd’hui et demain qui sait un entretien de prévention ou de dépistage. »
L’expérimentation de la vaccination antigrippale sera généralisée dès la prochaine campagne 2019-2020, mais l’Ordre espère plus : que les prérogatives des pharmaciens soient étendues à toute la population adulte. Une extension semble-t-il en bonne voie, à tel point que sa confirmation serait attendue au plus tard en avril 2019. Cette échéance est en effet essentielle, car c’est à cette époque que se déterminent les stocks de vaccins. Vaccins que les industriels fabriquent en fonction des pré-commandes.
Carine Wolf-Thal ne se montreraient pas non plus hostiles à la possibilité d’effectuer en officine les rappels diphtérie, tétanos, coqueluche, polio et, face à une urgence sanitaire, les vaccinations contre la rougeole ou la méningite par exemple.
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