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Vaccination anti-Covid-19 : la ville pour tout absorber ?
La vaccination contre le Covid-19 s’essouffle, le nombre d’injections réalisées tombant à 1,8 million cette semaine du 6 septembre (contre 2,5 millions la semaine précédente), dont 500 000 primo-injections (- 200 000). Il reste 8,5 millions de personnes éligibles à vacciner, estime le ministère de la Santé dans son point presse hebdomadaire du 14 septembre, dont 847 000 personnes de 65 à 79 ans, moins de 600 000 personnes de 80 ans et plus, auxquelles s’ajoutent 300 000 soignants.
Une population à vacciner suffisante pour maintenir l’activité des centres de vaccination ? « A ce stade il n’est pas prévu de fermeture totale des centres de vaccination », répond le ministère de la Santé. Car la vaccination anti-Covid-19 serait plutôt au creux de la vague. Le ministère continue « de pousser la première dose au maximum » et s’attend à une remontée des vaccinations le 30 septembre avec l’application du pass sanitaire pour les adolescents de 12 ans et 2 mois, et le 15 octobre avec la fin de la prise en charge des tests de dépistage du Covid-19. Sans compter la campagne de rappel pour le public cible, établi à 19 millions de personnes, vaccinées avec Janssen inclues. D’ailleurs, 300 000 doses de rappel ont déjà été administrées, selon le ministère de la Santé (sachant que l’outil d’enregistrement sera opérationnel à compter de ce 14 septembre), et 214 000 rendez-vous ont été pris sur les deux prochains mois.
« La ville ne peut pas tout absorber », complète le ministère de la Santé, d’autant qu’elle joue un rôle déterminant dans l’articulation de la vaccination antigrippale et anti-Covid-19. « Il faut armer les centres au moins tout l’automne », poursuit-on avenue de Ségur. Pour adapter l’offre à la situation locale, certains centres pourront réduire de taille, déménager ou encore fermer des lignes de vaccination. « Tout cela est réversible », tient à préciser le ministère. Au 30 août, la France comptait 1 043 centres de vaccinations actifs, c’est-à-dire réalisant plus de 100 injections par semaine.
La capacité des officines à répondre aux demandes pèsera dans la décision. « En fonction des prévisions de Santé publique France, si le réseau officinal est capable de supporter 750 000 vaccinations par semaine, les centres de vaccination pourront fermer en fin d’année, a annoncé Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) lors de la conférence de présentation du congrès national des pharmaciens qui se tiendra à Lyon les 9 et 10 octobre prochains. Si le réseau n’arrive qu’à tenir une cadence de 300 000 vaccinations par semaine, les centres resteront alors ouverts jusqu’à février ou mars 2022 ». Selon lui, ce premier objectif est à la portée des pharmacies : « cela revient à faire 10 vaccins par officine et par jour… à partir du moment où on a les doses. »
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