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Vaccination anti-Covid-19 des 5-11 ans : on appelle qui quand ça patine ?
Avec 178 000 premières doses administrées cette semaine du 17 janvier, le nombre de primovaccinations anti-Covid-19 « reste soutenu », se félicite le ministère de la Santé dans son point presse hebdomadaire du 25 janvier. Cette même semaine, 2,1 millions de rappels ont été administrés, dont 41 % en ville, en grande majorité par les pharmaciens (60 % des injections en ville). Un nombre d’injections « en légère baisse et qui s’explique par le nombre élevé de contaminations qui décale le rappel », note le cabinet du ministère. La semaine précédente, 263 000 premières doses et 3,3 millions de rappels avaient été administrés. Au total, au 23 janvier, 4,4 millions de personnes de 12 ans et plus ne sont pas vaccinés, contre 4,6 millions la semaine précédente, compte le ministère de la Santé, en particulier des 35-49 ans (1 million).
Le bémol, c’est la faible proportion de primovaccinations chez les enfants de 5 à 11 ans. Au 22 janvier, soit 1 mois après le début de la campagne vaccinale pédiatrique, 216 000 enfants ont reçu au moins une dose de vaccin Comirnaty pédiatrique, soit 3,8 % de cette tranche d’âge. Si l’on considère les enfants avec comorbidités, ils représentent 2,8 % de la classe d’âge, une proportion « trop faible » pour le ministère de la Santé, qui pourtant compte 635 centres de vaccinations avec lignes pédiatriques et qui rappelle que l’autorisation de l’un des deux parents suffit à vacciner les jeunes enfants. De plus, pour « dynamiser la campagne », les pharmaciens, sages-femmes et infirmiers auront prochainement l’autorisation de prescrire et vacciner les 5-11 ans contre le Covid-19.
La vaccination des 5-11 ans est « pertinente, efficace et sûre », ajoute le Pr Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV), invité à la conférence de presse. « La vaccination prévient les formes graves de PIMS (syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique) », rappelle-t-il, même s’il note qu’ « on ne sait pas encore avec Omicron ». De même, la vaccination apporte « une protection contre l’infection de 50 % » chez les enfants, ce qui n’est « pas négligeable », car « à terme on peut espérer réduire la fermeture des écoles et réduire la transmission ». Enfin, « le risque d’effets indésirables chez les 5-11 ans est extrêmement faible », souligne Alain Fischer s’appuyant sur les données américaines et les 14 cas de myocardites recensés sur 8 millions d’injections.
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