Vaccination à l’officine : les chiffres à fin novembre

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Vaccination à l’officine : les chiffres à fin novembre

Publié le 15 janvier 2020
Par Francois Pouzaud
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En attendant les chiffres officiels définitifs de la campagne de vaccination antigrippale 2019/2020, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) rapporte que le nombre de vaccins dispensés par les pharmaciens et facturés à l’assurance maladie a progressé de 5 % (source IQVIA), ce chiffrage étant arrêté à fin novembre et comparé à la même période de 2018, sachant que la campagne de 2019 a démarré avec une semaine de retard. Quant aux vaccins réalisés en officine, ils représentent entre 25 % et 35 % des vaccins dispensés selon les officines.

Pour Gilles Bonnefond, président de l’USPO, cette hausse est concluante et démontre l’augmentation de la couverture vaccinale grâce à la vaccination du pharmacien. « Il y a le démarrage tardif de la campagne qui explique que cette augmentation ne soit pas plus élevée mais aussi l’absence d’épidémie grippale en fin d’année, on est en 2019 sur une année blanche », explique-t-il.

Parmi les dossiers à faire aboutir en 2020, il souhaite défendre la généralisation de la vaccination contre la grippe chez tous les adultes. Quant aux autres vaccinations qui pourraient devenir l’apanage des pharmaciens mais aussi d’autres professionnels de santé (sages-femmes, infirmières…), il attend les recommandations en ce sens de la Haute Autorité de santé (HAS) avant de demander l’élargissement de la cible des adultes vaccinables en officine. Selon lui, « le pharmacien pourrait être amené à faire d’autres vaccins dans le cadre du suivi du calendrier vaccinal dans sa globalité et en le faisant mieux respecter par le patient adulte. » Toutefois, selon Gilles Bonnefond, la porte d’entrée dans la vaccination de l’adulte en officine pourrait être le rattrapage contre le papillomavirus (HPV) chez la jeune fille à partir de 15 ans.

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