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- Vaccin antiCovid-19 Comirnaty : commande, réception, suivi…, le point au 4 janvier

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Vaccin antiCovid-19 Comirnaty : commande, réception, suivi…, le point au 4 janvier
Seul le vaccin à ARNm Comirnaty (Pfizer/BioNTech) est pour l’instant autorisé en France, en attendant l’avis de l’Agence européenne du médicament (EMA) qui doit se prononcer mercredi 6 janvier sur le vaccin Moderna, lui aussi à ARN, mais présentant des conditions de conservation moins contraignantes (lire notre actualité du 22 décembre).
En moyenne, 500 000 vaccins Comirnaty sont livrés à la France chaque semaine. Dans la première phase de la vaccination, près de 4 000 officines doivent approvisionner les 6 000 établissements qui ne disposent pas de pharmacie à usage intérieur (PIU).
En pratique :
– l’officine référente fait remonter les besoins de l’établissement par le portail de déclaration de l’ARS. Il est possible de vacciner les patients ayant développé le Covid-19, à condition de respecter un délai minimal de 3 mois à partir du début des symptômes avant de procéder à la vaccination ;
– les pharmaciens recevront un message via ce portail de télédéclaration du chiffre d’affaires pour les informer de la date de livraison et du nombre de doses prévues. Les officinaux devront alors prendre contact avec les médecins coordonnateurs des Ehpad pour confirmer la date et le nombre de vaccins (lire ici) ;
– l’officine réceptionne les vaccins décongelés livrés par les prestataires de Santé publique France et les livre à l’Ehpad (lire les modalités de réception, de conservation et de livraison ici), en respectant une procédure de traçabilité et en vérifiant le respect de la chaine du froid. L’officine est rémunérée pour cette mission ;
– l’officine fournit également une trousse d’urgence, notamment des ampoules d’adrénaline (et non des stylos autoinjecteurs pour éviter les tensions d’approvisionnement). Les dispositifs médicaux stériles à usage unique nécessaires à la reconstitution et à l’administration du vaccin (seringues, aiguilles, ampoules de NaCl 0,9%) achetés par Santé publique France seront livrés aux pharmacies en amont de la fourniture des vaccins ;
– à ce stade, le pharmacien ne vaccine pas, même si la Haute Autorité de santé y est favorable. Il est cependant tenu de déclarer les effets indésirables sur le portail de signalement.
Un guide pour les professionnels de santé est disponible sur le site du ministère de la Santé.
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