Vaccin antiCovid-19 AstraZeneca : l’Elysée et Matignon à l’arbitrage

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Vaccin antiCovid-19 AstraZeneca : l’Elysée et Matignon à l’arbitrage

Publié le 22 janvier 2021
Par Francois Pouzaud
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A une semaine de l’avis des autorités de santé européennes sur le vaccin antiCovid-19 d’AstraZeneca, alors que les premières doses sont attendues pour la première quinzaine de février (sous réserve d’une autorisation de mise sur le marché des autorités de santé européennes et françaises), c’est toujours le statu quo pour les pharmaciens. « La profession ne sait toujours pas si les pharmaciens auront le droit de vacciner la population avec ce vaccin, le ministère de la Santé attend les arbitrages de l’Elysée et de Matignon pour nous répondre », rapporte Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), à l’issue de la réunion du 22 janvier avec le Directeur du cabinet d’Olivier Véran.

« Un état des lieux dressé lors de cette réunion montre qu’il y a beaucoup de médecins retraités et de médecins hospitaliers présents dans les centres de vaccination pour vacciner la population », indique de son côté Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), qui ne renonce pas à une extension rapide de la vaccination en officine. Selon lui, la troisième vague sanitaire qui se dessine va engorger à nouveau les hôpitaux, et du fait d’une situation plus tendue, il y aura moins de bras médecins pour vacciner dans les centres de vaccination. Il espère donc que les pharmaciens pourront faire leur preuve en vaccinant à l’officine les patients prioritaires avec le vaccin AstraZeneca et convaincre ensuite le gouvernement de leur confier la vaccination par les vaccins Comirnaty et Moderna.

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