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© Getty Images/iStockphoto
Vaccin anti-Covid-19 : 2 euros pour préparer les seringues unidoses pour les médecins
Les centres de vaccination auront un rôle moins important dans la campagne de vaccination contre le Covid-19 mais la ville va jouer « un rôle de plus en plus crucial », annonce le ministère de la Santé dans son point hebdomadaire avec la presse, ce 28 septembre. « A partir du 1er octobre, la vile aura tous les outils », souligne le ministère, rappelant l’arrivée prochaine du vaccin de Pfizer/BioNTech en ville via les officines. Et d’ajouter à la liste des outils… la préparation des seringues unidoses pour les médecins, infirmiers et autres effecteurs de la vaccination en ville.
« Les pharmaciens qui le voudront pourront réaliser des seringues préremplies », précise le ministère. Les modalités pratiques devraient être envoyées par DGS-Urgent, et un texte réglementaire doit « venir en complément du décret du 1er juin pour confier cette tâche au pharmacien », explique-t-on. Si « ce n’est pas une obligation », l’opération est « importante », note le ministère, avec une étape de dilution pour le vaccin de Pfizer/BioNTech, puis la réalisation d’une préparation qui doit mentionner la date de reconditionnement, la date de péremption et le numéro de lot, ainsi que la nouvelle date limite d’utilisation. Le ministère rappelle que « les pharmaciens sont dotés de pochettes isothermes » permettant le transport des doses de vaccins entre + 2 °C et + 8 °C.
Quant à la rémunération, « elle est l’objet de discussions avec les représentants », et elle devrait s’établir « à hauteur de 2 euros », répond le ministère de la Santé. Côté syndicat, c’est plutôt l’étonnement. Le tarif devrait être « par seringue », complète Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO), pour qui c’est « une aberration ». « Si c’est parce que les médecins ne savent pas reconstituer, il faut nous le dire. Si c’est parce qu’ils n’ont pas assez de patients pour administrer le contenu d’un flacon, il faut s’organiser en local. Ca fait partie de l’interpro », tempête-t-il. Sans compter les questions encore en suspens. « S’il y a un problème de toxicité après l’injection, qui est responsable ?, complète Pierre-Olivier Variot. On nous répète depuis des semaines qu’il ne faut pas préparer les doses à l’avance. Mais qui peut me dire ce qui se passe dans la seringue une fois reconstituée ? Quelles sont les interactions entre le vaccin et son nouveau conditionnement ? Et pour combien de temps ? »
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