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Tests antigéniques Covid-19 : déremboursés pour ceux qui ne sont pas vaccinés ?
Atteindre 80 % de couverture vaccinale contre le Covid-19 en octobre, afin d’éviter une nouvelle vague de l’épidémie, semble « improbable » pour l’Académie nationale de médecine, dans son communiqué du 24 juin. Pour expliquer le ralentissement de l’administration des primo-injections anti-Covid-19 en France, l’Académie s’interroge sur « le recours répété aux tests RT-PCR ou antigéniques qui sont offerts gratuitement sur le sol français à la différence de la plupart des pays européens », et préférés pour l’obtention d’un pass sanitaire au détriment de la vaccination.
« Une bonne vaccination vaut mieux que des tests à répétition », martèle l’Académie de médecine, qui prône déjà l’obligation vaccinale progressive (aux professions essentielles dont les professionnels de santé, professions en contact avec le public, activités comportant déplacements ou rassemblements, donneurs de sang ou d’organes, étudiants). « Avec la diminution régulière du taux national d’incidence du Covid-19 depuis le mois d’avril, la pratique des tests à visée diagnostique tend cependant à décroître, pendant que la pratique des tests de dépistage pour l’obtention d’un pass sanitaire s’intensifie à l’approche des vacances estivales », observe l’Académie. Qui recommande, en plus d’inciter « plus énergiquement » les vaccinosceptiques (population estimée à 15 %) à se faire vacciner, de suspendre le remboursement des tests antigéniques et des tests RT-PCR pratiqués pour convenances personnelles (obtention d’un passe sanitaire, voyages internationaux, participation à des événements collectifs) chez les personnes non vaccinées. Les tests antigéniques et PCR doivent cependant être pris en charge lorsqu’ils sont prescrits pour la détection du Sars-CoV-2 à des fins diagnostiques (confirmation d’un cas suspect de Covid-19) et épidémiologiques.
Le nombre de primo-injections contre le Covid-19 est en baisse depuis fin mai. Lors d’une audition devant la commission des affaires sociales du Sénat consacrée au Ségur de la santé, Olivier Véran a constaté, le 23 juin : « Nous avons réalisé hier 90 000 primoinjections de moins que nous étions capables de réaliser ». Au 23 juin, 48,8 % de la population totale a reçu au moins une dose de vaccin (source : ministère de la Santé).
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