Quinze vaccinations à l’officine : conseils pour se lancer… sans attendre la rentrée

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Quinze vaccinations à l’officine : conseils pour se lancer… sans attendre la rentrée

Publié le 29 avril 2022
Par Francois Pouzaud
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Un décret et deux arrêtés publiés le 23 avril 2022  élargissent les compétences en matière de vaccination aussi bien pour les pharmaciens que pour les infirmiers et les sages-femmes.

Ces textes autorisent les officinaux à injecter des vaccins non vivants contre quinze maladies, et sous couvert d’une formation à la vaccination, mais pour l’instant pas de les prescrire. Le top départ de la vaccination de l’adulte et des enfants de plus de 16 ans en officine, interviendra sur le plan conventionnel le 1er octobre, soit 6 mois après la publication de l’arrêté d’approbation de la convention pharmaceutique.

Avant cette date, ce nouvel acte vaccinal, rémunéré sous forme d’honoraire, ne peut pas être pris en charge par l’Assurance maladie. 

« Toutefois, les pharmaciens qui le souhaitent peuvent administrer dès à présent les vaccins qui ne sont pas de prescription médicale obligatoire, soit l’ensemble des vaccins sauf le vaccin contre la méningite », livre Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui invite néanmoins ses confrères à patienter jusqu’au 1er octobre. « Pour que le vaccin soit remboursé, il doit être prescrit par le médecin, en revanche l’acte d’injection du pharmacien n’est pas pris en charge par l’Assurance maladie. Le tarif est donc libre jusqu’au 1er octobre et il doit être réglé par le patient.

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