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Papillomavirus : moins de 15 % d’élèves vaccinés
La vaccination contre le papillomavirus a fait un flop. Moins de 15 % d’élèves ont été vaccinés contre les 30 % attendus. Une campagne de sensibilisation sera lancée au printemps prochain.
En septembre dernier, le gouvernement avait fixé le cap : 30 % des élèves de 5e devaient être vaccinés contre le papillomavirus. Six mois plus tard, le bilan est décevant : « 117 000 collégiens de 5e ont été vaccinés soit 13 à 15 % d’entre eux », expliquait Frédéric Valletoux, ministre délégué en charge de la santé et de la prévention, le 3 mars 2024 sur les ondes de France Inter. L’objectif de 30 % reposait sur les chiffres obtenus par une expérimentation menée dans la région Grand Est entre 2020 et 2022.
Une campagne de sensibilisation au printemps
Afin de sensibiliser les parents et les élèves, une campagne de sensibilisation sera déployée au printemps prochain. La France est, en effet, l’un des derniers pays d’Europe en termes de couverture vaccinale avec moins de 40 % des jeunes filles vaccinées et à peine 10 % des garçons. Le HPV est à l’origine de nombreux cancers en France, en particulier celui du col de l’utérus. Selon l’institut Pasteur, « Le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde. Il est presque 100 % imputables à une infection chronique par des virus appartenant à la famille des papillomavirus. À l’échelle mondiale environ 600 000 nouveaux cas, et plus de 300 000 décès, sont recensés chaque année. » En France, 6 000 nouveaux cancers sont liés à cette infection. Or, la vaccination permet d’éviter jusqu’à 90 % des infections HPV à l’origine de cancers.
Un adolescent décédé après un malaise
En France, l’engouement pour la vaccination avait largement été freiné après le décès d’un élève le 30 octobre 2023 à Saint-Herblin, en Loire-Atlantique. Ce dernier, après avoir été vacciné, avait fait une chute entraînant un traumatisme craniocervical. L’enquête n’a pas relevé de « dysfonctionnement sur le circuit de distribution et de mise à disposition des vaccins qui aurait été la cause de l’accident ayant conduit au décès du jeune garçon », notait l’ARS des Pays de la Loire dans un communiqué. Peu après, Renaud Gaudeul, le procureur de la République près le tribunal judiciaire de Nantes avait spécifié qu’« aucun élément ne permettait d’indiquer que le produit vaccinal lui-même était à l’origine du décès. »
Suite à ce décès, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a préconisé un temps de repos de 15 minutes après l’injection (assis ou allongé au sol).
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