Négociations conventionnelles : les biosimilaires, un sujet sous haute tension

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Négociations conventionnelles : les biosimilaires, un sujet sous haute tension

Publié le 4 juin 2024
Par Véronique Hunsinger
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Vaccination et biosimilaires. Avant la réunion du 5 juin prochain réunissant les deux syndicats représentatifs et la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam), le point sur les avancées et les demandes toujours en attente. Que propose la Cnam en matière de vaccination et de biosimilaires ?

Un nouveau critère pourrait être ajouté dans le volet « bon usage » de la Rosp afin d’inciter à la promotion de la vaccination : un paiement annuel de 3 euros par code vaccination de 9,60 euros facturé, autrement dit la vaccination prescrite par le pharmacien. « Les pharmaciens se sont emparés de la vaccination, ils sont déjà extrêmement performants mais nous avons besoin d’eux pour aller encore plus loin dans la montée en charge de certaines vaccinations afin d’atteindre les objectifs de l’OMS en matière de couverture vaccinale de la population » remarque Marguerite Cazeneuve, la directrice déléguée de la Cnam.

Les biosimilaires : sujet de tension absolu de ces négociations

« L’égalité de marges est essentielle dans le cas de la substitution de médicaments biologiques par des biosimilaires. Mais comme pour tous les sujets, la discussion avec les pharmaciens n’est pas close », note Marguerite Cazeneuve. « J’ai insisté en disant que je ne veux pas qu’on mette à mal les remises génériques, d’autant qu’on a un marché qui va être très dynamique dans les années à venir », raconte Philippe Besset. « L’ambition du gouvernement sur les biosimilaires est très faible et les économies engendrées sont fléchées sur les autres professions de santé », déplore Pierre-Olivier Variot.

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