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Les Rhônalpins favorables à l’injection par le pharmacien
Octobre 2012. Au moment où l’Académie de pharmacie émet ses dernières recommandations sur la vaccination*, Alizée Marchand achève la rédaction d’une thèse intitulée « La vaccination à l’officine : enjeux et réalisations pratiques ». Sa particularité ? Elle présente les résultats d’une étude menée par les étudiants de sixième année des facultés de Lyon et de Grenoble auprès de patients de l’officine qui les accueille en stage. Bilan : 2 578 questionnaires exploitables remplis par des patients âgés de 25 ans ou plus. Au final, selon les tranches d’âge et le sexe, la date de leur prochain rappel vaccinal est inconnue de 60 à 80 % des sujets. Pour ce qui concerne l’inscription des données de vaccinations sur la carte Vitale, c’est un plébiscite, puisque plus de 9 patients interrogés sur 10 s’y déclarent favorables.
Côté missions pharmaceutiques, entre 66 et 86 % des patients, selon le sexe (les hommes plus que les femmes) et l’âge, accepteraient d’être vaccinés par leur pharmacien. Si l’étude comporte le biais non négligeable de ne sonder qu’une population officinale, elle met en avant que cette population est « pour » confier de nouvelles missions au pharmacien. A quand une enquête du même type au cabinet médical ?
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