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La CNS recommande l’implication des officines

Publié le 14 juillet 2012
Par Isabelle Guardiola
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La Conférence nationale de santé (CNS) a rendu public, le 5 juillet, un avis sur le programme national d’amélioration de la politique vaccinale 2012-2017. Elle y souligne notamment que la distinction entre vaccins « obligatoires » et « recommandés » ainsi que le non-remboursement de certains vaccins par l’assurance maladie « troublent la compréhension du grand public ». Elle remarque que les vaccins recommandés ont un statut moindre parce que « reflétant un manque de certitude », et propose d’« aller vers un qualificatif unique mettant un terme à la distinction entre “obligatoire” et “recommandé” et d’adopter la gratuité pour les vaccins “indispensables et prioritaires” ».

Il faut simplifier le circuit de prescription et de consultation

La CNS est favorable à l’implication des pharmaciens dans la vaccination et la surveillance du statut vaccinal de la population. « Le pharmacien, premier contact du public, est un bon relais d’information pour présenter les bénéfices collectifs des vaccins, dont on ne parle jamais », détaille Françoise Tenenbaum, rapporteuse de l’avis. Les pharmaciens pourraient ainsi effectuer la veille vaccinale via le futur carnet de vaccination électronique mais surtout le DP, « outil efficient, alors que l’on est incapables de croiser les bases de données des PMI et de la médecine scolaire par exemple ». Concernant « le circuit d’approvisionnement », la CNS propose que les vaccins soient disponibles chez les médecins, « en étroite relation avec les pharmaciens ». Ces derniers pourraient aussi en délivrer au patient sans ordonnance. « On simplifierait le circuit prescription-délivrance-nouvelle consultation, et le pharmacien expliquerait au patient comment conserver le vaccin dans de bonnes conditions », ajoute Françoise Tenenbaum.

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