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Janssen et Novavax dans la stratégie vaccinale anti-Covid-19

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La Haute Autorité de santé (HAS) a validé le 14 janvier l’utilisation des vaccins anti-Covid-19 Nuvaxovid (laboratoire Novavax, vaccin à protéine recombinante) en primovaccination et de Janssen (vaccin à adénovirus) en deuxième dose et en rappel, comme outils supplémentaires dans la stratégie vaccinale, chez les adultes. Leurs technologies plus « classiques » apparaissent aujourd’hui comme une alternative pour les personnes réticentes aux vaccins de Pfizer/BioNTech (Cormirnaty) et de Moderna (Spikevax), ou qui présentent des contre-indications.

En primovaccination

– Les vaccins à ARNm restent les vaccins de référence.

– Chez les personnes non vaccinées et âgées de 55 ans et plus : possibilité d’administrer soit le vaccin Janssen selon un schéma initial de 2 doses espacées de 2 mois, soit le vaccin Novavax avec 2 doses espacées de 3 semaines.

– Chez les personnes non vaccinées âgées de moins de 55 ans : possibilité d’administrer le vaccin Novavax avec 2 doses espacées de 3 semaines ou, à titre exceptionnel dans le cadre d’une décision médicale partagée et en cas d’indisponibilité de Nuvaxovid, celui de Janssen.

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– Chez les personnes ayant reçu 1 seule dose de vaccin Janssen et âgées de plus de 55 ans : possibilité de compléter la primovaccination avec une 2e dose du produit, 2 mois après la première administration.

– Chez toutes les personnes de 18 ans et plus ayant reçu 1 seule dose de vaccin, quel qu’il soit, et qui refusent ou ne peuvent pas recevoir une 2e dose du même produit : possibilité de compléter le schéma initial avec le vaccin Nuvaxovid.

En rappel

– Possibilité de recourir au vaccin Janssen chez les 55 ans et plus, y compris ceux ayant reçu un vaccin à ARNm en primovaccination, et de manière exceptionnelle chez les moins de 55 ans.

– Le vaccin Nuvavoxovid n’a pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM).

La France devrait recevoir les premières doses de Nuvaxovid au cours de la semaine du 21 février. Ces livraisons « en quantité limitée » (1,1 à 1,2 million de doses fin février, puis 800 000 doses par semaine en mars) ne sont « pas forcément compatibles avec une mise à disposition dans le circuit en ville, du moins dans l’immédiat », a annoncé le ministère des Solidarités et de la Santé.