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- Hauts et bas de la couverture vaccinale
La couverture vaccinale dépasse 95 % pour le vaccin hexavalent et le pneumocoque chez les nourrissons de 7 mois nés dans les 5 premiers mois de l’obligation, s’est réjoui le ministère de la Santé, en ouverture de la Semaine européenne de la vaccination (du 24 au 30 avril). La couverture bondit de 36,4 points en un an pour la première dose du vaccin contre le méningocoque C (75,7 %), ce qui explique « en grande partie la baisse importante du nombre de cas » de méningites chez les nourrissons de moins de un an, explique le ministère. Preuve que la réforme de l’obligation vaccinale de 2018 chez les enfants de moins de 2 ans commence à porter ses fruits. La dynamique vaccinale s’observe aussi aujourd’hui chez les enfants non soumis à l’obligation, notamment pour le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) : + 2,2 % (couverture à 87,2 %). Un état des lieux sera officiellement dressé en fin d’année 2019 et un premier bulletin de pharmacovigilance livré en juin. Mais déjà une conclusion : « Cela montre donc que la confiance dans la vaccination revient, au-delà même de l’obligation vaccinale », se félicite Agnès Buzyn, ministre de la Santé.
Seule ombre au tableau : la couverture vaccinale contre la grippe (46,8 %, soit 1,2 % d’augmentation par rapport à 2017) et du HPV (29,4 %, + 3,2 % pour la première dose du vaccin), encore « très insuffisante » pour la ministre. Qui ne cache pas sa déception quant aux résultats de la grippe : « Ce qui m’inquiète un peu dans ce chiffre, c’est qu’en réalité, nous avons probablement un peu gagné en couverture vaccinale dans la population non cible, parce que le parcours de vaccination était simplifié, mais pas ou très peu chez les personnes de plus de 65 ans ou l’ensemble de la population cible. » Et ce malgré le succès de la vaccination par le pharmacien.
Pour améliorer les résultats et faciliter le parcours vaccinal des patients cibles, le ministère déploie les grands moyens : des expérimentations qui mettent à disposition des doses de vaccins dans les cabinets médicaux et chez les sages-femmes sont « en cours », a confié Agnès Buzyn. Encore en phase d’élaboration selon la Direction générale de la santé (DGS), elles devraient commencer au second semestre 2019.§
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