Grippe : vendre moins de vaccins, est-ce vraiment préjudiciable ?

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Grippe : vendre moins de vaccins, est-ce vraiment préjudiciable ?

Publié le 16 novembre 2022
Par Francois Pouzaud
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Après un début prometteur, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière s’est grippée ! A J +19,  le nombre de vaccins dispensés en officine n’était que de 4,7 millions de doses cumulées (source : Gers Data), soit 25 % de moins qu’en 2021 sur cette même période de vaccination, 45 % de moins par rapport à 2020 et 22 % de moins par rapport à 2019. Au 6 novembre 2022, la couverture vaccinale des plus de 65 ans n’était que de 28,9 %. Si cette campagne évolue de manière assez hétérogène sur le territoire, quatre régions sont légèrement en avance par rapport à la moyenne nationale : Hauts-de-France (34,1 %), Normandie (32,9 %), Bretagne (31,5 %) et Grand-Est (31,1 %).

La pharmacie vaccine à tour de bras

En revanche, sur ces dix-neuf premiers jours de la campagne vaccinale, l’acte de vaccination contre la grippe saisonnière en officine a augmenté par rapport à l’an dernier. Le poids des vaccinations effectuées à l’officine est de 37 % en 2022, contre 25 % en fin de campagne 2019, 33 % en 2020 et 43 % en 2021. « En fin de campagne, en 2023, il sera très vraisemblablement supérieur à celui de l’année dernière », évalue David Syr, directeur général adjoint de Gers Data. Il faut l’espérer, car les pharmaciens ont acheté en septembre 2022 beaucoup plus de doses que l’an dernier (plus de 7 millions, contre 2,9 en 2021), représentant un chiffre d’affaires (CA) sell-in de 90 M€.

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