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© Comirnaty, vaccin, covid-19, USPO, FSPF, livraison - DR
Distribution des vaccins Comirnaty pour les Ehpad : le grand bazar
La distribution des vaccins Pfizer/BioNTech contre le Covid-19 en officine cafouille. Dans le Grand-Est, les rouages entre Géodis, responsable des livraisons, et Santé publique France, comme au printemps dernier avec les masques de protection, n’ont pas bien fonctionné en raison d’une mauvaise identification des pharmacies référentes des Ehpad. « Il y a eu des erreurs de livraison, des pharmaciens ne travaillant pas avec des Ehpad ont reçu des vaccins tandis que celles en desservant ont reçu des quantités inférieures à ce qu’elles attendaient », rapporte Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), en conférence de presse, lundi 11 janvier.
Cela s’annonce aussi ubuesque au niveau du calendrier d’approvisionnement des pharmacies en Bretagne programmé à partir du samedi 6 février. « Malgré nos demandes répétées, des livraisons de vaccins Covid-19 vers les pharmacies référentes sont encore envisagées le samedi, parfois jusqu’à 23h, alors que plus de 45 % de ces officines sont fermés l’après-midi et qu’en réceptionnant un tel jour, on perd un jour de vaccination avec le dimanche », stigmatise le président de l’USPO. Alors que 96 % des officines de cette région sont ouvertes le lundi, mais le gouvernement n’a pas prévu de livrer les officines ce jour-là…
La disponibilité des vaccins constitue un autre défi logistique. Le ministère de la Santé annonce la mise à disposition dès cette semaine de plus de 50 000 doses de vaccins Moderna (5 160 flacons contenant chacun 10 doses) auprès des régions les plus touchées par la pandémie. Si ce vaccin présente des contraintes moins lourdes, notamment en termes de température de stockage (-20° C) et de durée de conservation décongelé (30 jours), les syndicats pharmaceutiques s’inquiètent des possibilités d’approvisionnement des officines en quantités suffisantes. « Elles sont de 500 000 doses par mois contre 500 000 doses par semaine pour le vaccin Pfizer », souligne Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), en conférence de presse.
Il faut espérer une montée en charge des volumes rapidement dans le courant du premier trimestre pour ne pas décourager les pharmaciens mobilisés pour vacciner contre le Covid-19. Selon une consultation « flash » de la FSPF, ayant permis de colliger plus de 4 000 réponses, 84 % des pharmaciens sont favorables à la simplification de cette vaccination en s’impliquant dans le processus de vaccination en officine.
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