Deuxième dose de rappel du vaccin anti-Covid-19 : aux oubliettes pour les moins de 60 ans ?

A ce jour, l’administration de la deuxième dose de rappel du vaccin anti-Covid-19 reste autorisée seulement pour les personnes de 60 ans et plus au moins six mois après leur dernière injection (trois mois pour les plus de 80 ans). L’ouverture de la seconde dose aux moins de 60 ans, par exemple pour un quinquagénaire souffrant de pathologies chroniques, n’est toujours pas autorisée. « Cette quatrième dose est proscrite aux moins de 70 ans en Allemagne et aux moins de 75 ans en Angleterre », argumente Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), sur l’hésitation des autorités sanitaires françaises à ouvrir plus largement ce deuxième rappel vaccinal.

Au 16 mai, la couverture vaccinale de la dose de rappel était de 84 % chez les 65 ans et plus, et 74,1 % chez les plus de 18 ans, selon Santé publique France. Seuls 34,8 % des 60-79 ans éligibles et 25,5 % des 80 ans et plus éligibles avaient reçu leur seconde dose de rappel.

« Avec la poursuite de la fermeture des centres de vaccination, 91 % des vaccinations anti-Covid-19 ont lieu en ville, contre 86-87 % et 88 % les semaines précédentes », précise encore Pierre-Olivier Variot.

Vaxzevria en rappel

Par ailleurs, le vaccin Vaxzevria (AstraZeneca) a obtenu une extension d’indication dans l’Union européenne en rappel chez l’adulte, a annoncé ce 23 mai le laboratoire. Il peut être administré en « troisième dose » après un schéma de primovaccination à deux doses de Vaxzevria ou de vaccin à ARNm (Spikevax ou Comirnaty).

Vaxzevria n’est cependant plus beaucoup utilisé en Europe. En France, il n’est plus proposé sur le portail de commande.