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De nouvelles recommandations dans le calendrier vaccinal

Publié le 25 août 2007
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Les derniers résultats des études épidémiologiques françaises établissent avec force la bonne tolérance du vaccin contre l’hépatite B chez l’enfant. Cela doit inciter à relancer avec énergie cette vaccination qui est recommandée pour l’ensemble des nourrissons, des enfants et des préadolescents », écrit Christian Perronne, président du Comité technique des vaccinations, dans l’éditorial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire 31-32 du 24 juillet dernier. Bulletin dans lequel sont publiées les nouvelles recommandations du calendrier vaccinal 2007.

Les quatre nouveautés concernent la vaccination contre les infections à Papillomavirus humain, la tuberculose, la varicelle et l’hépatite B. Pour cette dernière, le vaccin reste obligatoire pour les étudiants en pharmacie mais ne l’est plus à l’entrée en formation des audioprothésistes, ergothérapeutes, orthophonistes, orthoptistes et psychomotriciens. Au même titre d’ailleurs que la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.

Le Papillomavirus oui, la tuberculose non

La vaccination contre les infections à Papillomavirus 6, 11, 16, 18 est désormais recommandée à toutes les filles de 14 ans afin de les protéger avant d’être exposées au risque d’infection à HPV. Une mesure de rattrapage est prévue et le vaccin est proposé aux 15-23 ans qui n’auraient pas eu de rapports sexuels, ou au plus tard dans l’année suivant le début de leur vie sexuelle.

Autre fait marquant, le BCG n’est plus obligatoire (voir ci-dessous). Une « recommandation forte » se substitue à cette obligation pour les enfants à risque élevé de tuberculose, dès le premier mois de la vie.

Quant à la vaccination généralisée contre la varicelle à partir de 12 mois, elle n’est pas recommandée. Le remplacement du vaccin trivalent ROR par le quadrivalent ROR-varicelle (Proquad et Priorix Tetra devraient être prochainement commercialisés) est donc déconseillé. En revanche, tous les enfants de 24 mois doivent avoir reçu deux doses du vaccin ROR.

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Enfin, « les enquêtes sur la prise en charge des diarrhées du nourrisson en France ont conduit à ne pas recommander pour l’instant le vaccin contre les Rotavirus de façon généralisée », souligne le professeur Perronne.