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Covid-19 : faut-il adapter les vaccins au variant Omicron ?
Pour l’Agence européenne du médicament (EMA), le risque d’être hospitalisé après infection par le variant Omicron du Sars-CoV-2, pourtant très contagieux, « est actuellement estimé entre un tiers et la moitié du risque rencontré avec le variant Delta », explique l’agence dans un communiqué du 11 janvier. L’EMA se base sur les études menées en Afrique du Sud, au Royaume-Uni, notamment.
Mais quelle est l’efficacité des vaccins anti-Covid-19 actuellement disponibles en Europe sur le variant Omicron ? Les données préliminaires montrent une perte d’efficacité sur les formes symptomatiques, mais « la vaccination continue d’offrir un niveau élevé de protection contre les maladies graves et les hospitalisations liées au variant Omicron », souligne l’EMA. La protection est plus importante chez les personnes qui ont reçu leur dose de rappel : « les données d’Afrique du Sud indiquent que les personnes qui ont reçu deux doses d’un vaccin Covid-19 ont jusqu’à 70 % de protection contre les hospitalisations ; des données similaires au Royaume-Uni montrent que si la protection diminue quelques mois après la vaccination, la protection contre les hospitalisations remonte à 90 % après une injection de rappel. »
Des données supplémentaires sont cependant nécessaires pour confirmer ces premiers résultats. Et permettre d’estimer le poids sur le système de santé d’un variant plus contagieux, qui mathématiquement touchera plus de personnes à risque de forme grave de Covid-19.
L’EMA pousse les autorités nationales à poursuivre leurs efforts pour augmenter la couverture vaccinale et accélérer la campagne de rappel. Pour autant, lors d’une conférence de presse ce mardi 11 janvier, le directeur de la stratégie vaccinale de l’agence Marco Cavaleri s’interrogeait sur la pertinence de développer en urgence un vaccin spécifique dirigé contre Omicron. Pendant le temps de développement (3 à 4 mois), la situation épidémique pourrait encore évoluer, sans compter que, du fait de sa forte contagiosité, « beaucoup de personnes vont être exposées, ce qui signifie que cette vague va nous conférer à tous un booster naturel ».
Le même jour, l’OMS a estimé que plus de 50 % de la population européenne serait contaminée par le variant Omicron dans les 6 à 8 prochaines semaines.
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