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Campagnes de vaccination : que va-t-il se passer cet automne ?
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L’automne 2023 sera marqué par plusieurs campagnes d’immunisation ou de vaccination. Les annonces se sont multipliées ces derniers mois et à force on ne sait plus très bien quels vaccins, pour qui et pourquoi ? Voici une piqûre de rappel sur les modalités à garder en tête puisque le pharmacien est désormais partie prenante.
Les bébés contre la bronchiolite
En France, la bronchiolite touche chaque hiver près de 30 % des nourrissons de moins de deux ans, soit environ 480 000 cas par an. Et 2 à 3 % des nourrissons de moins d’un an sont hospitalisés pour bronchiolite sévère. Avec l’injection d’un anticorps monoclonal (Beyfortus, développé par Sanofi et AstraZeneca), l’objectif est d’apporter aux bébés des moyens de défense immunitaire pour leur première saison d’exposition au virus respiratoire syncytial (VRS). Pour les nourrissons nés à partir du 15 septembre, l’injection unique sera proposée avant la sortie de la maternité. Les parents des enfants nés depuis le mois de février 2023 pourront aussi se faire prescrire le traitement, le retirer en pharmacie et le faire injecter par un médecin, une infirmière, une sage-femme.Les adolescents contre le papillomavirus
La vaccination généralisée des élèves en classe de 5e contre le papillomavirus, débutera le 2 octobre dans 7000 collèges après recueil du consentement des parents. Les élèves ayant l’autorisation parentale recevront la première dose cet automne/hiver, la seconde six mois plus tard, dans leur collège et pendant le temps scolaire. Ajoutons que la vaccination est recommandée par la Haute Autorité de santé pour toutes les filles et garçons de 11 à 14 ans. Pour les enfants qui ont fait leur rentrée cet année en classe de 6e (à partir de 11 ans), 4e et 3e, le pharmacien, au même titre que le médecin et l’infirmier, pourra prescrire et vacciner l’enfant. Cette vaccination prévient jusqu’à 90 % des infections HPV à l’origine de cancers. Actuellement, moins de la moitié des adolescents français sont vaccinés, l’un des taux les plus faibles d’Europe. Le gouvernement vise 80 % de vaccination de cette classe d’âge d’ici à 2030.Les personnes vulnérables contre le Covid-19 et la grippe
Le lancement de la nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19 et contre la grippe est prévu le 17 octobre, mais si le rythme de la propagation de l’épidémie de coronavirus venait à s’accélérer, elle pourrait être avancée. La vaccination est recommandée pour les personnes les plus à risque – 65 ans et plus, femmes enceintes, personnes immunodéprimées ou avec des comorbidités comme des maladies chroniques, résidents d’Ehpad, etc – et les soignants. Les Français hors de ces catégories qui souhaiteraient un rappel pourront également en bénéficier. Le délai à respecter après la dernière injection ou infection au Covid-19 reste d’au moins six mois. Dans tous les cas, le pharmacien pourra administrer ces vaccins.Publicité
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