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- Avez-vous l’impression que la suractivité liée aux tests et à la vaccination anti-Covid-19 vous fait perdre d’autres clients ?
Avez-vous l’impression que la suractivité liée aux tests et à la vaccination anti-Covid-19 vous fait perdre d’autres clients ?
NON
Lionel Aumont, cotitulaire en centre-ville de Montélimar (Drôme), emploie 6 salariés. Groupement : GIE du mont Rachas ; syndicat : USPO.
Je n’en ai pas le sentiment. Nous avons tellement d’activité en ce moment avec cette cinquième vague et la pharmacie ne désemplit pas, de ce fait nous n’avons pas vraiment le temps de remarquer qui vient et qui ne vient plus. Face à l’agitation liée aux tests et à la vaccination anti-Covid-19, nous observons un certain agacement de la clientèle, mais nous avons pris toutes les dispositions pour gérer ce surplus d’activité et faire en sorte de ne pas laisser s’installer une queue interminable dans la pharmacie. Avec mon associé, nous avons recruté un préparateur et une personne qui s’occupe temporairement du travail de secrétariat.
OUI MAIS
Pierre Mollet, titulaire d’une officine de quartier à Montpellier (Hérault), emploie 6 salariés dont 2 adjoints. Groupement : coopérative Apis ; syndicat : FSPF.
J’ai perdu un peu de clientèle, mais cela aurait pu être davantage si j’avais réalisé à la fois des tests antigéniques et des vaccins. Je vaccine deux jours par semaine, ce qui me prend déjà beaucoup de temps compte tenu des prises de rendez-vous, du surcroît d’activité et de paperasserie qui est le plus compliqué à gérer. Nous ne sommes pas assez nombreux au comptoir les jours de vaccination. Ce n’est plus une obligation aujourd’hui, mais il fallait garder une personne vaccinée 15 minutes par précaution et cela faisait du monde dans la pharmacie. La configuration pouvait effrayer la clientèle, certains ont probablement renoncé à entrer.
OUI
Mélanie Caudron, titulaire en centre-ville de Sèvres (Hauts-de-Seine), emploie un salarié. Groupement : Giphar ; syndicat : aucun.
Probablement et ce malgré l’organisation mise en place dans la pharmacie. Une pièce est dévolue aux tests antigéniques, une autre à la vaccination et une caisse est réservée aux ordonnances. Je travaille 80 heures par semaine et fais tout moi-même. Les gens s’impatientent mais les clients fidèles se montrent conciliants. La pharmacie est en sous-effectif, je cherche à recruter depuis six mois. Je n’ai pas pour objectif de faire des tests un commerce, raison pour laquelle je n’ai pas souhaité prendre une personne polyvalente juste pour curer le nez et pratiquer 200 tests par jour, plutôt mal et pas dans les règles. Beaucoup de parents me confient leurs enfants et je n’ai pas envie de les traumatiser en déléguant la réalisation d’un prélèvement nasal à quelqu’un d’autre.
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