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Allez-vous établir des priorités pour vos ventesde vaccins contre la grippe ?
OUI
Blandine Lucas-Pourresy, cotitulaire à Crolles (Isère) d’une pharmacie de bourg (7 salariés dont 3 adjoints). Groupement : Pharm UPP ; non syndiquée.
En deux jours, les 250 unités de vaccins que j’avais en stock sont parties. J’attends une seconde livraison la semaine prochaine et une troisième mi-novembre. Mylan a adressé un courrier à ses clients indiquant que la date de livraison ne pourra pas être avancée en raison des délais pour la libération des lots. En attendant, nous donnons la priorité aux personnes munies d’un bon de prise en charge, nous les rassurons avec la remise d’un bon de promis. Je pense que les quantités restant à recevoir seront suffisantes pour vacciner toutes les personnes à risque. Nous expliquons aux autres patients cette « priorisation », nous leur demandons de patienter et de repasser à partir de fin novembre, et ils le comprennent.
OUI MAIS
Bernard Champanet, titulaire à Albi (Tarn) d’une pharmacie de quartier (7 salariés dont 3 adjoints). Groupement : aucun ; syndicat : FSPF.
Cette « priorisation » me gêne car j’ai des patients sans bon de prise en charge qui viennent tous les ans chercher leur vaccin pour se faire vacciner. On leur demande de patienter jusqu’au 1er décembre, mais je n’ai aucune certitude sur l’état de mes stocks de vaccins contre la grippe à cette date. Certains font le tour des pharmacies sur Albi pour pouvoir s’en procurer un. Il est difficile de prioriser face à une demande de parents âgés de moins de 65 ans qui ont un enfant adulte à la maison atteint d’une immunodépression et qui, lui, a le droit d’avoir un vaccin. Une fois de plus, l’Etat nous fait endosser un rôle de gendarme que je réprouve. Il y a des cas individuels et particuliers qui justifient de déroger aux priorités souhaitées.
OUI
Philippe Mercier, titulaireà Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) d’une pharmacie de bourg (5 salariés). Groupement : Aelia ; non syndiqué.
Pour l’instant, nous gérons les priorités pour la vente de vaccins et si les livraisons se font par la suite correctement, nous agirons dans un sens plus large. J’ai eu des surprises avec la première livraison qui ne correspondait pas à mes précommandes. Comme avec les masques, face à l’afflux très important des demandes de vaccins, il a fallu être à l’écoute des patients, gérer la situation, notamment les effets liés au décalage des annonces des pouvoirs publics avec la réalité du terrain. Nous sommes rodés à cet exercice compliqué. A la longue, les gens deviennent de plus en plus fatalistes avec ces annonces décalées. Ils se sont aussi disciplinés par rapport aux informations qu’on leur délivre à un instant donné.
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