- Accueil ›
- Nouvelles missions ›
- Entretiens et bilans ›
- Un entretien pharmaceutique pour les personnes vivant avec le VIH
Un entretien pharmaceutique pour les personnes vivant avec le VIH
Un tiers des personnes sous traitement antirétroviral (ARV) souhaitent qu’on leur propose un entretien pharmaceutique. C’est l’un des enseignements de deux enquêtes sur le rôle du pharmacien dans le parcours de soins des personnes vivant avec le VIH, menées par le Dr Christine Jacomet du CHU de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) pour le groupe Médicaments/Pharmaciens de la Société française de lutte contre le Sida. Ainsi, 1137 personnes sous ARV ont répondu à un autoquestionnaire en octobre 2016. Les candidats à un entretien pharmaceutique étaient des personnes plutôt anxieuses, dont la charge virale était moins souvent indétectable ou qui avaient une expérience moins longue avec les antirétroviraux. Les raisons motivant cet entretien pharmaceutique étaient l’amélioration du suivi et de l’observance, des connaissances plus poussées permettant une meilleure gestion du traitement et une relation renforcée avec le pharmacien.
Les patients non intéressés étaient majoritairement ceux ayant un traitement équilibré. 10 % d’entre-eux ont par ailleurs déclaré manquer de temps pour entreprendre un entretien.
Des pharmaciens prêts à franchir le pas, mais…
La seconde enquête porte sur l’avis des pharmaciens. 209 d’entre-eux ont également été interrogés via un questionnaire en ligne, en février 2017. Environ 8 sur 10 ont trouvé pertinent de mettre en place un entretien pharmaceutique. Globalement, ils estimaient que 30 % des patients sous antirétroviraux pourraient être concernés : en cas de déséquilibre du traitement, d’anxiété, d’automédication, d’interactions médicamenteuses. Des réponses qui concordent donc avec la demande des patients.
La mise en place de ces entretiens semble cependant difficile pour les pharmaciens : la moitié d’entre eux craint un refus de la part des patients, d’autres invoquent aussi un manque de temps. Enfin, un tiers des pharmaciens estiment qu’ils n’ont pas assez de compétences sur le sujet et souhaitent une formation adaptée. §
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?