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© Un syndicat infirmier déplore l’implication grandissante des officines dans le domaine des plaies et pansements - Wicki58/iStock
Suivi des plaies et pansements par les pharmaciens : le coup de sang d’un syndicat infirmier
Pour le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil), c’est clairement non. Dans un communiqué diffusé ce jeudi 30 novembre, il s’insurge contre l’implication des pharmaciens dans le domaine des plaies et pansements telle qu’elle a été présentée lors du colloque du Comité pour la valorisation de l’acte officinal (CVAO) du 27 novembre.
« Après l’expérimentation de la vaccination antigrippale et la mise en place d’entretiens pharmaceutiques pour le suivi de certaines thérapeutiques (anticoagulants, antivitamine K, asthme), les pharmaciens semblent donc, apparemment, s’intéresser à une nouvelle compétence infirmière », déplore le Sniil, qui avait déjà dénoncé ces évolutions pour la pharmacie.
Ce dernier estime que l’implication des officines s’effectue « pour de simples raisons mercantiles puisque, de l’aveu même du CVAO, l’incidence des ulcérations de la peau, estimée à 2 millions de cas, peut représenter potentiellement pour une officine moyenne un pourcentage entre 6 et 13 % de son chiffre d’affaires, et cela sans compter la vente de produits résultant du conseil associé ».
Le CVAO avait pourtant positionné le pharmacien comme « nouvel interlocuteur des infirmiers » dans le suivi des plaies chroniques, ce qui est déjà le cas en pratique.
Pour le Sniil, le suivi des plaies nécessite pour les infirmiers une formation solide, comme un diplôme universitaire en faculté de médecine. « Cela ne dépend pas uniquement des connaissances théoriques acquises. »
Au final, il en profite pour réclamer la création d’une consultation infirmière rémunéré de premier recours en matière de plaie et de cicatrisation…
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