ROSP, entretiens pharmaceutiques, indemnités : comment se faire régler

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ROSP, entretiens pharmaceutiques, indemnités : comment se faire régler

Publié le 11 décembre 2020
Par Francois Pouzaud
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Pour pouvoir toucher leur rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) 2020 « qualité de services » (aide à l’équipement en logiciel d’aide à la dispensation, en messagerie sécurisée de santé, télé-mise à jour des cartes vitales sur le poste de travail, aide pour les FSE…), les pharmaciens doivent s’enregistrer sur Ameli Pro. La période de déclaration a été arrêtée par l’Assurance maladie et communiquée aux syndicats pharmaceutiques lors de la dernière commission paritaire nationale. Cette période courra du 11 janvier au 2 mars 2021.

Compte tenu que, pendant la crise sanitaire liée au Covid-19, les pharmaciens ont été amenés à facturer beaucoup plus que d’ordinaire en mode dégradé ou format papier, Thomas Fatome, directeur général de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam), a décidé de maintenir l’indemnité de 0,07 euro même si le taux de factures subrogatoires électroniques (FSE) sécurisées est inférieur à 90 %.

Concernant le paiement des entretiens pharmaceutiques réalisés en 2018 et 2019, la quantité déjà déclarée par les pharmaciens à l’Assurance maladie, laisse suspecter une sous-déclaration qui paraît anormale. « Les déclarations enregistrées jusqu’ici ne correspondent qu’à 30 % des déclarations de l’année dernière », s’étonne Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

Attention ! Les pharmaciens ont jusqu’au 31 décembre 2020 pour déclarer leurs entretiens pharmaceutiques de ces deux années… et se faire payer en 2021. Après, il sera trop tard.

Tests antigéniques Covid-19 : un seuil de déclenchement des 300 euros

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Près de 7 000 pharmacies y sont éligibles : celles qui ont réalisé des tests antigéniques Covid-19. C’est en effet l’une des deux conditions à remplir pour toucher cette indemnité, l’autre étant d’en dispenser aux médecins et infirmiers. Si celles-ci restent cumulatives, les syndicats pharmaceutiques ont demandé qu’elles soient assouplies, afin de ne pas exclure des pharmacies isolées avec peu de professionnels de santé et/ou peu demandeurs de tests, ou situées dans des zones à faible circulation de la Covid-19.  L’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO) a demandé un seuil de déclenchement de l’indemnité à 25 tests réalisés par le pharmacien et au moins deux boîtes de tests délivrés à un médecin ou un infirmier. L’Assurance maladie souhaite fixer le seuil à 30 tests. Verdict la semaine prochaine.