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Entretiens et bilans
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Le vote de la semaine
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Allez-vous davantage vous investir dans les nouveaux entretiens pharmaceutiques sur les anticoagulants et l’asthme ?
OUI
Je suis investi depuis des années dans des actions de suivi personnalisé à 6 mois de tous types de patients chroniques, en concertation avec les médecins. Les entretiens pharmaceutiques s’inscrivent naturellement dans ce programme d’accompagnement. L’extension du dispositif à de nouvelles catégories de patients (sous AOD, adultes asthmatiques) va faciliter notre travail d’inclusion. Toute nouvelle diffusion d’information par la Sécurité sociale sur le sujet est bénéfique, car elle permet de mieux faire connaître les actions que mène la pharmacie, en particulier auprès des jeunes adultes asthmatiques qui ont souvent une mauvaise compréhension de leur maladie.
Philippe Lemarquis, Aire-sur-l’Adour (Landes)
NON
Je n’en fais plus depuis six mois, car c’est trop compliqué avec la Sécurité sociale. Les premiers entretiens m’ont été payés deux fois, puis m’ont été déduits de mes remboursements et à ce jour, je ne sais pas s’ils ont été recrédités. Le cahier des charges est trop lourd. Après la deuxième page, les patients ne vous écoutent plus. Je préfère les entretiens simplifiés au comptoir, comme on l’a toujours fait. Cela laisse plus de marge. Par ailleurs, chez les patients asthmatiques, je propose des contrôles du souffle avec Peak-Flow gratuitement tous les trois mois, et m’assure de leur observance. Ça suffit largement !
Jacques Ragot, Sens (Yonne)
NON MAIS…
Je ne vais pas m’investir davantage, car cette nouvelle prérogative est très mal vue par les médecins. Je ne souhaite pas me les mettre à dos. Si un patient me présente un papier de sa CPAM, je répondrai ponctuellement à la demande. Avec une adjointe, un jour par semaine, j’ai autre chose à faire que de réaliser des entretiens payés 40 € au cours desquels le patient n’apprend pas grand-chose. Je crois davantage à l’entretien informel au comptoir accompagné d’explications et de conseils associés à l’ordonnance. Si le gouvernement veut revaloriser notre travail, c’est sur l’ensemble des ordonnances que cela doit porter.
Mariel Lhuillier, Thenon (Dordogne)
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