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Entretien de prévention : répétition avant la première en janvier
Menés autour de 20 ans, de 45 ans puis de 60 ans, les rendez-vous de prévention aux âges clés de la vie doivent débuter le 1er janvier 2024. Après une phase de test lancée début octobre dans les Hauts-de-France.
« Les Hauts-de-France ont certainement été choisis en raison de l’engagement des professionnels sur les précédentes campagnes de prévention, justifie Grégory Tempremant, président de l’union régionale des professionnels de santé (URPS) pharmaciens des Hauts-de-France. Avant la crise sanitaire, le taux d’adhésion des officines était de 30 % sur le repérage ciblé du risque d’ostéoporose et le dépistage du risque cardiovasculaire. » Le choix de la Direction générale de la santé (DGS) s’est également porté sur cette région du fait d’indicateurs de santé particulièrement dégradés.
C’est donc l’entretien de prévention des personnes entre 45 et 50 ans qui est testé. Comme pour les autres entretiens conventionnés, l’Assurance maladie a établi une trame servant d’outil pour ce bilan de santé complet comportant différents critères : hygiène buccodentaire, pratique sportive, alimentation, etc. Il pourrait être également l’occasion de sensibiliser la personne au dépistage de certains cancers.
30 minutes, 30 euros
L’option tarifaire retenue prévoit une rémunération de 30 €. « Soit un entretien d’une durée d’une demi-heure environ pour maintenir le seuil de rentabilité en officine », estime Grégory Tempremant.
C’est également l’Assurance maladie qui envoie un bon d’adhésion aux assurés de la tranche d’âge concernée, les invitant à s’adresser à un pharmacien, à un médecin, à une sage-femme ou à une infirmière de leur choix pour intégrer le dispositif. « La phase test a aussi pour objectif d’évaluer la capacité des professionnels à s’articuler entre eux afin de mettre en place un parcours de soins et d’orienter la personne vers le professionnel adéquat. » A ce titre, le recours aux outils numériques de communication reste encore à améliorer.
Dans la Somme, le test va impliquer tous les professionnels concernés. Dans les autres départements (Pas-de-Calais, Oise, Nord, Aisne), ils doivent être mis à contribution au sein d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS). « Pour éviter les pertes de chance en matière de prévention, il est souhaitable que ces entretiens entrent dans la convention pharmaceutique. S’il est fait appel aux CPTS en phase test, c’est parce qu’on y trouve déjà une dynamique interprofessionnelle. »
Après l’appel au volontariat, les professionnels impliqués auront préalablement été formés par le biais d’un webinaire proposé par l’Ecole des hautes études en santé publique (Ehesp). Le lancement du dispositif sera vraisemblablement percuté par celui de la campagne de vaccination contre le Covid-19 et la grippe saisonnière. « Les officines ne devraient être pleinement opérationnelles qu’en novembre, voire en décembre », prévoit le président de l’URPS pharmaciens.
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