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Enigmes cliniques pour pharmaciens perspicaces

Publié le 23 avril 2005
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Les participants au Rendez-vous formation « Cas cliniques et commentaires d’ordonnance » ont été sollicités sans relâche par un dynamique tandem médecin-pharmacien afin de résoudre des énigmes cliniques. Mon premier est une jeune femme de 25 ans qui tousse depuis 15 jours, mon deuxième une hyperlymphocytose et mon troisième, un carnet de vaccination pas mis à jour. Mon tout est une maladie infectieuse touchant entre 40 et 60 millions de personnes dans le monde avec plus de 400 000 décès.

Après avoir découvert la coqueluche et les risques de contamination par postillons dès la période d’incubation, l’ordonnance à base de macrolides chez une femme sous Roaccutane et estroprogestatif fut largement commentée avec son risque d’hypertension intracrânienne dû à l’association Vibramycine-Roaccutane et l’inexistence des mentions obligatoires pour le traitement antiacnéique.

Ce fut ensuite le tour de Maxime F., 82 ans présentant des douleurs abdominales dans la région hypogastrique avec une gêne à la marche. Après avoir éliminé bon nombre de diagnostics, l’auditoire s’est penché sur ce cas d’anévrysme de l’aorte abdominale pour apprendre que cette pathologie, d’aspect trompeur chez un ancien fumeur hyperlipidémique, était très répandue (9 % de la population masculine et 2 % chez les femmes). Là aussi, l’ordonnance présentait un piège (avec l’association Crestor-Erythromycine à risque augmenté de rhabdomyolyse) que les pharmaciens présents ont pu déjouer.

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