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Trod cystite : les pharmaciens n’ont pas besoin d’aménager leurs locaux
Toilettes ou pas toilettes ? Il y a quelques semaines encore le sujet faisait débat et avait même provoqué l’ire des syndicats. Publié ce mardi 18 juin, l’arrêté fixant les modalités de prélèvement pour les tests rapides d’orientation diagnostique (Trod) angine et cystite ne contraint pas les officinaux à aménager leurs locaux.
Le décret permettant aux pharmaciens de délivrer des antibiotiques sans ordonnance conditionnelle en cas de Trod angine ou cystite positif et l’arrêté en fixant les modalités ne contraignent pas les officinaux à se doter de sanitaires pour effectuer les prélèvements. Une bonne nouvelle !
Au mois d’avril, le projet d’arrêté avait, sur ce point, suscité l’ire des syndicats. « C’est un point problématique. Toutes les officines ne disposent pas de sanitaires accessibles au public ou aux normes pour les personnes à mobilité réduite. D’ailleurs, les laboratoires d’analyse médicale qui réalisent ce test urinaire ne sont, eux, pas obligés de disposer de toilettes. Le patient peut amener son flacon d’urine après avoir réalisé le prélèvement à son domicile. C’est une obligation imposée aux pharmacies que notre syndicat voudrait voir supprimée », expliquait alors Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine.
Des questions en suspens
La vigilance des syndicats a payé. « Cette obligation a été retirée de l’arrêté publié le 18 juin. En effet, aménager des sanitaires pour accueillir du public pouvait se révéler très coûteux pour les officines. En outre, certaines pharmacies de petite taille, notamment en ville ne pouvaient absolument pas répondre à cette condition », explique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
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