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© tests antigéniques, covid-19, USPO, sondage - Pixabay
Tests antigéniques Covid : et le nombre de pharmacies déjà lancées est de…
Les pharmaciens se mobilisent pour réaliser des tests antigéniques. Selon les résultats d’un sondage* de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) présentés ce mercredi 4 novembre, 53 % des pharmaciens ont déjà commandé des tests, près de 26 % envisagent de le faire ultérieurement tandis que 21 % disent ne pas vouloir en commander. La machine à approvisionner les pharmacies en test se mettant progressivement en marche au niveau des grossistes : seulement 46 % des officinaux disent les avoir reçus. Par voie de conséquence, cela explique que seulement 10 % en ont déjà distribué aux médecins et infirmiers.
Au temps zéro, tous les esprits ne sont pas encore prêts : 8 % des pharmaciens ne souhaitent pas leur apporter ce service. « Mais avec les demandes, ce taux devrait baisser comme peau de chagrin », espère Gilles Bonnefond, président de l’USPO. Même sort pour le taux de 60 % d’officinaux qui déclarent ne pas vouloir en réaliser. Ce « non » ne serait pas définitif, sous l’effet de l’entraînement d’une profession mobilisée, ou justifié uniquement par des problèmes d’organisation, de local et de moyens humains. Pour l’heure, 6 % ont déjà commencé à dépister dans leur officine et près de 35 % envisagent de démarrer dans les prochains jours.
Un exemple d’interprofessionnalité
Les pharmaciens ont-ils suivi une formation ? Non, pour près de 6 répondants sur 10 (58,5 %), alors que plus de 4 pharmaciens sur 10 ont suivi une formation en ligne ou en présentiel. Le lieu de réalisation du test est majoritairement l’officine (58 % des réponses), à l’extérieur, par exemple dans un barnum (34 %) et dans un espace mutualisé avec d’autres professionnels de santé du type un centre de prélèvement commun (7 %).
En cas de réalisation des tests dans un lieu public ou sur la voie publique, les trois quarts des répondants disent ne pas rencontrer de difficultés à obtenir une autorisation administrative mais Gilles Bonnefond pense que ce chiffre est surestimé par rapport à la réalité.
Alors que, pour lui, le travail en binôme avec un professionnel extérieur à la pharmacie (infirmier, étudiant) est un bon exemple d’interprofessionnalité à suivre, plus de 72 % des pharmaciens envisagent de faire ces tests sans un concours externe. Toutefois, près d’un pharmacien sur quatre souhaite travailler en binôme avec un infirmier.
*Sondage réalisé du 1er au 4 novembre 2020, 4729 réponses exploitées
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