Tests antigéniques Covid-19 : la menace des 12 euros

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Tests antigéniques Covid-19 : la menace des 12 euros

Publié le 25 mars 2022
Par Francois Pouzaud
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Tant que l’arbitrage ministériel n’est pas rendu sur la seconde baisse des prix des tests antigéniques (après celle du 15 février 2022), les discussions autour d’un point d’accord se poursuivent entre les syndicats pharmaceutiques et Thomas Fatôme, le directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam).

Alors que Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), serait encore allé plus loin en évoquant une baisse alignée sur celle de l’Allemagne à 12 € au lieu de 15 € (est-ce une manœuvre d’intimidation ?), Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques (FSPF), a rappelé vendredi 25 mars être fermement opposé à une facturation de 15 € par test. Et d’expliquer au directeur de l’Assurance maladie que « ce tarif n’est pas possible, car il découragerait les pharmaciens à s’impliquer dans le testing », dans une période où les contaminations repartent de plus belle, « ce serait très ennuyeux en termes de santé publique ».

Non à une baisse discriminatoire !

Pour autant, si baisse il devait y avoir, la FSPF demande une modération plus mesurée, entre 15 € et 20 €, et « pas de suite ! ». Que cette mesure ne soit pas discriminatoire, donc applicable à tous les professionnels de santé réalisant des tests antigéniques (médecins, infirmiers, kinésithérapeutes…). Philippe Besset souhaite également qu’elle soit limitée au prix des tests remboursés (maintien du tarif de 20 € pour les tests payés par les patients). Enfin, il veut une « sacralisation » de l’acte de testing dans la nomenclature de l’Assurance maladie. « La réalisation du dépistage du Covid-19 en officine doit entrer dans le droit commun à l’issue de la fin de l’état d’urgence sanitaire, c’est-à-dire qu’elle puisse être décidée par voie conventionnelle et non plus déclenchée par un DGS-urgent », plaide-t-il.

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