Dépistage Réservé aux abonnés

Opération éthylotest dans les officines

Publié le 1 décembre 2007
Mettre en favori

L’un de vos clients se rend à une soirée arrosée ? Pourquoi ne pas lui proposer un éthylotest pour contrôler son taux d’alcoolémie avant de prendre le volant ? Depuis le 23 novembre, et jusqu’à la fin de l’année, des éthylotests chimiques seront vendus dans 26 700 points de vente dans la grande distribution, les bureaux de tabac, les spécialistes de vin et… les officines. Cette opération est menée dans le cadre de la nouvelle campagne de prévention routière du gouvernement.

Baptisée « Soufflez, vous saurez », elle vise à « faire appel à la responsabilité de tous pour utiliser le seul moyen de contrôler son alcoolémie avant de conduire, l’éthylotest », indiquait le 22 novembre dernier Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie en charge de la sécurité routière, au moment du coup d’envoi de l’opération.

Afin de favoriser l’accès à l’éthylotest, le gouvernement a donc déployé tout un arsenal de communication. Des spots publicitaires télévisés, radios et Internet vont venir renforcer la distribution d’un million d’éthylotests chimiques à bas prix (entre 1 et 1,50 euro). Un dispositif dans lequel les pharmaciens ont une vraie carte à jouer. « En commercialisant des éthylotests, les officinaux pourront exploiter au mieux leur rôle de conseil et alerter leurs clients sur la nécessité d’évaluer leur taux d’alcoolémie avant de prendre le volant. Ils sont également les plus à même d’expliquer le fonctionnement d’un éthylotest », indique Agnès Burkel, responsable de la communication de l’OCP.

Le grossiste-répartiteur, comme les représentants de la profession, ne s’y sont pas trompés. L’ordre des pharmaciens, l’UNPF, le Collectif des groupements, la CERP Rouen ou encore l’OCP sont partenaires de l’opération. Le grossiste-répartiteur est déjà sur la ligne de départ. Ainsi, il a déjà un stock de 192 000 éthylotests à la disposition des pharmacies, vendus par pack de deux unités (au prix public conseillé de 2,90 euros TTC). Reste à savoir si les pharmaciens seront réceptifs.

Publicité