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- La baisse du tarif des tests antigéniques vous conduit-elle à ne plus (ou moins) en réaliser ?
La baisse du tarif des tests antigéniques vous conduit-elle à ne plus (ou moins) en réaliser ?
NON
Frédéric Ducassou, titulaire dans le centre-ville de Capbreton (Landes), emploie 9 salariés dont 2 adjoints. Groupement : Objectif Pharma ; syndicat : FSPF.
Cela ne change rien à notre ligne de conduite depuis le début de la crise sanitaire. On ne refuse personne et nous réalisons des tests dans la mesure de nos possibilités et capacités à satisfaire les demandes. A Capbreton, notre pharmacie est la seule à vacciner contre le Covid-19 et à tester. Lors des dernières vacances d’été, cela a été l’enfer, mais nous avons assuré cette mission de santé publique. Les gens réservent un créneau via Internet sur les plages horaires du matin ou de l’après-midi. Nous ne sentons pas trop la diminution annoncée de l’épidémie, notre activité de dépistage en avril connaissant la même dynamique qu’en mars.
NON
Riad Rossanaly Vasram, titulaire dans le centre-ville d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), emploie 7 salariés dont 2 adjoints. Groupement : aucun ; syndicat : aucun.
Même si cette baisse de rémunération officinale sur les tests est totalement injuste par rapport aux autres professionnels de santé qui conservent une rémunération bien supérieure à la nôtre, je n’ai pas arrêté ou réduit cette activité de dépistage et continue de proposer comme avant, sur les mêmes plages horaires et sans rendez-vous, ce service de proximité. Ce serait trop compliqué de le suspendre même pour une durée limitée. Les personnes, cas contacts ou symptomatiques, veulent tout de suite savoir si elles sont positives pour ne pas en contaminer d’autres. Pour que le mouvement de protestation ait un réel impact, il faudrait que toutes les pharmacies fassent grève en même temps, pendant un ou plusieurs jours.
OUI
Julien Variot, titulaire en milieu rural à Ligny-le-Châtel (Yonne) d’une officine de 6 salariés dont 2 adjoints. Groupement : Giepp 21 ; syndicat : USPO.
Dès le début de la crise sanitaire, la pharmacie a répondu présente aux demandes de tests des patients. Certains faisaient deux heures et demie de route, aller et retour, pour être testés chez nous. Afin de dégager du temps, nous nous sommes réorganisés sans cesse, sans vouloir monter une activité lucrative, en nous limitant à 50-60 tests par jour. Nous sommes toujours allés jusqu’au bout de notre engagement malgré le sous-effectif, mais, à la seconde baisse des tests, nous avons dit stop et rendu le barnum que nous louions. Nous avons veillé à expliquer la situation aux clients et les avons orientés vers les professionnels d’une maison de santé (médecins, infirmiers) et un laboratoire de biologie médicale de proximité. Pour les parents des enfants que nous dépistions à la pharmacie, cela a été un peu plus difficile à accepter.
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