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© Seulement le tiers des pharmaciens ayant vendu des autotests de dépistage du VIH ont remis une boîte de collecte de Dasri - Devenorr/iStock
Autotests VIH : une pharmacie sur trois propose un collecteur Dasri
Le tiers seulement des pharmaciens ayant déjà vendu des autotests de dépistage du VIH indiquent avoir remis à cette occasion une boîte de collecte de déchets d’activités de soins à risques infectieux (Dasri). Ce résultat provient du baromètre 2020* réalisé par Ifop pour l’éco-organisme Dastri, en charge de la collecte des Dasri.
Certes cette proportion progresse puisqu’elle était évaluée à 29 % en 2019. Et la tendance devrait se confirmer par l’utilisation accrue d’une boîte spécialement conçue pour ces déchets. Depuis l’été 2018, en effet, un collecteur jaune à couvercle vert de 0,5 litre est disponible, également utilisé lors des déplacements des patients en autotraitement. A ce jour, la moitié des officinaux associent ce format à l’autopiqueur de l’autotest du VIH.
Autre constat qui pourrait améliorer le recours à ces boîtes : elles sont largement acceptées par les utilisateurs (89 % des répondants), selon une enquête menée auprès de 406 acheteurs d’autotests du VIH à l’automne 2020. La moitié des utilisateurs ayant acheté un tel dispositif disent avoir reçu une boîte et 61 % ont rapporté le tout dans un point de collecte, contre 32 % qui l’ont jeté aux ordures ménagères. Une fois utilisé, l’autotest a été jeté directement aux ordures ménagères dans 7 % des cas.
A noter que parmi ceux qui ne disposaient pas de l’une de ces boîtes, la moitié a tout de même rapporté l’autopiqueur en officine. Près du quart d’entre eux le jettent dans le bac des recyclables, de même que dans les déchets ménagers, ce qui présente un risque grave pour l’agent de collecte ou de tri qui se piquerait lors de la manipulation.
*Auprès de 623 pharmaciens interrogés par téléphone en septembre et octobre 2020.
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