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Autotests : la GMS joue les prolongations
La concertation sur la baisse des prix des autotests se poursuit entre syndicats et l’Assurance maladie. Si plusieurs facteurs entrent en ligne de compte, aucun montant n’a pour l’heure encore été fixé.
Premier facteur : « Le gouvernement est très attaché à maintenir la filière française de production des autotests sur le marché pour ne pas dépendre de la Chine », explique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Or, « les prix de revient des autotests français (3,20 €) ne sont pas compatibles avec le nouveau tarif ambitionné par l’Assurance maladie », enchaîne-t-il. La sortie de la GMS du circuit de distribution est également un élément de cette négociation. Le régime dérogatoire accordé à la GMS pour vendre des autotests, initialement prévu jusqu’au 31 janvier, a été prorogé de 15 jours, jusqu’au 15 février 2022. De retour dans le monopole pharmaceutique, quel sera alors le prix acceptable des autotests non remboursés ? « Nous remarquons une tendance à l’écroulement des prix lorsqu’il y a une prise en charge des tests par l’Assurance maladie », souligne le président de la FSPF. C’est pourquoi, nous proposons une baisse en deux temps, échelonnée sur 15 jours à 3 semaines. Par rapport à un prix d’objectif plus bas, ce délai permettrait au pharmacien d’écouler ses stocks achetés aux anciens prix et d’appliquer ensuite la baisse de prix décidée par le gouvernement ».
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