- Accueil ›
- Nouvelles missions ›
- Dépistage ›
- Amoxicilline : les délivrances à éviter

© Vector DSGNR
Amoxicilline : les délivrances à éviter
En raison des fortes tensions d’approvisionnement en amoxicilline, seule ou en association à l’acide clavulanique, la Direction générale de la santé (DGS) a rappelé le 21 novembre les recommandations émises par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Ces antibiotiques ne doivent pas être prescrits dans les infections dont l’origine est très majoritairement virale, c’est-à-dire :
- rhinopharyngite ou laryngite,
- otite congestive, otite séreuse et otite de diagnostic incertain,
- bronchiolite, bronchite aiguë,
- angine aiguë chez un enfant âgé de moins de 3 ans,
- grippe et Covid-19,
- crise d’asthme fébrile,
- suspicion de pneumonie sans examen de confirmation (radiographie ou échographie, dosage de la CRP sérique),
- infections cutanées superficielles (impétigo) et dermatoses impétignisées,
- fièvre non expliquée.
En cas d’angine aiguë chez l’adulte, le pharmacien doit vérifier la présence d’un résultat de test rapide d’orientation diagnostique (Trod) positif devant toute prescription d’amoxicilline. Le médecin sera contacté au moindre doute, ou un Trod peut être réalisé à l’officine (à partir de 10 ans). Un Trod sera également effectué pour tout patient qui se présente avec les symptômes d’une angine sans avoir vu de médecin au préalable.
- La vigilance vire au rouge pour la rougeole
- Bon usage du médicament : le Leem sensibilise les patients âgés
- Cancer colorectal : les pharmaciens de plus en plus impliqués dans la campagne de dépistage
- Semaine nationale du rein : une carte interactive des lieux de dépistage pour aiguiller les patients
- Vaccin Ixchiq : gratuité pour les Réunionnais fragiles
- Déshydratation : 6 soins qui restaurent la barrière cutanée
- Pharmacie coopérative : Armand Pinton dévoile ses priorités pour 2025
- Mieux délivrer Izalgi, antalgique de palier II
- Nouvelles missions : l’offre et la demande sont au rendez-vous
- Rapport de l’Igas : le DPC est (sans doute) mort, vive la certification !

