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Vers une prise en charge rapide des victimes de soumission chimique ?
Le Conseil national de l’Ordre des médecins alerte sur l’urgence d’une prise en charge gratuite des victimes potentielles de soumission chimique.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) souligne la gravité croissante du phénomène de la soumission chimique et appelle les pouvoirs publics à agir. Ce phénomène, souvent lié à des agressions sexuelles ou d’autres violences, consiste à administrer, à l’insu de la personne, des substances psychoactives pour altérer son comportement ou sa conscience.
Accessibilité aux tests et analyses
Pour une prise en charge efficace, le Cnom exige une meilleure accessibilité des tests et analyses permettant de détecter ces substances, dont les coûts peuvent atteindre jusqu’à 1000 euros. Actuellement, ces tests ne sont disponibles que dans des laboratoires de toxicologie experts et ne sont remboursés que si une plainte est déposée. Or, de nombreuses victimes, en raison d’amnésie causée par les substances ou d’autres obstacles, hésitent à porter plainte.
Reconnaître les signes de soumission chimique
Il est essentiel que les médecins, souvent en première ligne pour accueillir ces victimes, soient formés à reconnaître les signes de soumission chimique et disposent des outils nécessaires pour confirmer la présence de substances. La complexité du processus de dépôt de plainte souligne l’importance d’un dépistage précoce et accessible à tous, sans conditions de ressources.
Se faire dépister rapidement
Le Cnom demande donc aux autorités publiques de prendre des mesures concrètes pour rendre ces tests accessibles et remboursés par l’Assurance maladie. Cela encouragerait davantage de victimes à se faire dépister rapidement, facilitant ainsi leur accès à la justice et aux soins appropriés.
Le Cnom réitère son engagement à collaborer avec les pouvoirs publics pour renforcer la protection des patients et demande une réponse urgente à cette problématique cruciale.
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