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Crise politique : comment les syndicats comptent-ils défendre les pharmaciens ?
Dans l’attente d’un nouveau gouvernement, les syndicats des pharmaciens n’ont qu’un mot d’ordre : veiller aux intérêts des professionnels officinaux, quelle que soit la future configuration.
Pour Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l’heure n’est pas aux pronostics politiques. « Nouveau gouvernement ou pas, notre programme de travail est clair. Nous allons mettre en œuvre les dispositions de l’avenant économique à la Convention nationale pharmaceutique, conformément à notre calendrier. » La vigilance est cependant de mise : face à certains programmes politiques, jugés hostiles aux intérêts des pharmaciens, le président de la FSPF reste sur ses gardes. « Le syndicat doit se tenir prêt à lutter contre les projets défavorables aux libéraux et qui risquent d’impacter la possibilité même de faire fonctionner nos entreprises », assure-t-il, faisant sans doute référence au programme fiscal du Nouveau front populaire.
Ces économies qui pourraient être faites sur le cœur de métier
À surveiller également, les projets « visant à faire des économies drastiques sur les soins, les médicaments, sur ce qu’est notre métier. » Le gouvernement sortant vient d’annoncer son intention d’économiser 25 milliards d’euros cette année, dont une réduction de dépenses pour les ministères de 5 milliards d’euros par rapport à la loi de finances initiale. Pour sa part, le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), Pierre-Olivier Variot, réitère sa position : « Nous avons des choses à construire et nous travaillerons avec tout le monde. Quand le nouveau gouvernement sera nommé, nous irons lui expliquer nos projets. Quiconque arrivera au pouvoir, nous défendrons nos revendications. »
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