12 pharmacies accusées de « pratique commerciale trompeuse »

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12 pharmacies accusées de « pratique commerciale trompeuse »

Publié le 12 décembre 2024
Par Audrey Chaussalet
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Douze pharmacies sont visées pour « pratique commerciale trompeuse », pour avoir mis en vente des parfums grand public présentés « comme des parfums de marques de luxe françaises », a indiqué la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Des investigations menées en 2022 et 2023 ont révélé que douze officines présentaient « leurs parfums comme des équivalents de parfums célèbres », cette pratique ayant « pour effet de porter préjudice à la renommée des marques auxquelles les parfums vendus étaient assimilés », selon un communiqué de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Contactée, la DGCCRF n’a pas souhaité révéler le nom de la marque visée par cette enquête. Cependant, même si nous ne pouvons pas à ce stade confirmer la concordance avec cette affaire, le fabricant italien La Maison des Essences faisait l’objet d’une enquête pénale de la DGCCRF en 2023.

L’amende peut s’élever jusqu’à 300 000 €

« C’est un tableau de concordance, fourni par le fabricant, qui permettait d’associer les propriétés de chaque parfum à celles d’une fragrance commercialisée par une grande marque de luxe », explique la DGCCRF. C’est pourquoi seules douze pharmacies sont accusées d’avoir entretenu « la confusion dans l’esprit des consommateurs entre les parfums standards vendus dans leurs officines et des parfums de marques très connues du grand public ». Si la DGCCRF a également tenu secret le nom des douze inculpés, des procès-verbaux ont été établis à leur encontre, et transmis aux parquets compétents. Les pharmaciens concernés s’exposent, pour ce délit de pratique commerciale trompeuse, à une amende dont le montant peut s’élever jusqu’à 300 000 €.

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