- Accueil ›
- Législation ›
- Droit du travail ›
- Temps de travail et congés ›
- Vaccination en officine par les préparateurs : la perspective d’une revalorisation de salaire

© AntonioDiaz/iStock
Vaccination en officine par les préparateurs : la perspective d’une revalorisation de salaire
Les préparateurs sont autorisés à vacciner contre le Covid-19 en pharmacie.
C’est un arrêté paru au Journal officiel du 28 juillet qui instaure ce nouvel acte vaccinal. Celui-ci doit être effectué par les préparateurs « dans les pharmacies où ils exercent et sous la supervision d’un pharmacien formé à l’administration des vaccins », indique l’arrêté.
Les préparateurs peuvent vacciner toute personne âgée de 12 ans et plus, à l’exception des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à l’un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection.
Les préparateurs étaient déjà habilités à administrer le vaccin contre le Covid-19 mais uniquement dans un centre de vaccination. Un arrêté du 7 juillet ouvrait en effet cette possibilité, « à condition qu’un médecin puisse intervenir à tout moment ». Et pour vacciner, le préparateur doit avoir suivi une formation spécifique, dispensée et attestée par un professionnel de santé (dont les pharmaciens) formé à l’administration des vaccins.
Les syndicats de titulaires se félicitent de cette avancée. Sur la question d’une possible évolution de rémunération, le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) rappelle que les équipes officinales ne sont pas rémunérées à chacun des actes réalisés mais par un salaire englobant leurs activités. « La revalorisation passe par l’évolution du métier, l’élargissement des compétences et du champ professionnel », considère Pierre-Olivier Variot.
Du côté des représentants des salariés, Olivier Clarhaut estime que « toute nouvelle mission ou activité doit être reconnue notamment par une rémunération complémentaire ».
« Nous avons constaté en avril dernier que l’activité des tests Covid n’avaient pu faire l’objet d’une bonification car les chambres patronales avaient refusé de négocier quoi que ce soit à cet égard », indique le secrétaire général adjoint de la branche officine à la Fédération nationale de FO des métiers de la pharmacie. Il indique que sa demande sera réitérée pour ce qui concerne la vaccination. « Mais la tendance est plutôt à tout renvoyer à la négociation dans les entreprises, ce qui est contraire à notre conception du dialogue social de branche », précise-t-il.
- Salaires en officine : juste après l’augmentation de 2024, celle de 2025 presque signée
- Cannabis thérapeutique : un pas de plus vers une généralisation
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- Sanctionnée pour s’être installée trop rapidement à proximité de son ancienne officine
- Analogues du GLP-1 : les points clés du nouveau dispositif
- Pharmacie coopérative : Armand Pinton dévoile ses priorités pour 2025
- Mieux délivrer Izalgi, antalgique de palier II
- Nouvelles missions : l’offre et la demande sont au rendez-vous
- Rapport de l’Igas : le DPC est (sans doute) mort, vive la certification !
- Biosimilaires : vers un taux de remise à 30 % ?
