Pharmacie : une campagne pour inciter à aller en premier chez son pharmacien

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Pharmacie : une campagne pour inciter à aller en premier chez son pharmacien

Publié le 23 septembre 2021
Par Magali Clausener
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Le 25 septembre, l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), NèreS (l’association professionnelle des produits de santé et de prévention de premier recours) et l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO) lancent une campagne de communication intitulée : « Ma pharmacie, mon conseil santé ». L’objectif ? Développer le réflexe d’aller voir en premier son pharmacien pour la prévention et le traitement des infections courantes. Il s’agit aussi de valoriser le rôle et le conseil du pharmacien en prévention et premier recours. « Nous voulons bannir le mot « automédication »  pour le remplacer par le terme de « parcours officinal » », a déclaré Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO. « Le fait que le pharmacien puisse conseiller nécessite d’être expliqué », a relevé Philippe Besset, président de la FSPF. Le choix du 25 septembre n’est d’ailleurs pas anodin, puisque c’est la Journée mondiale des pharmaciens.

La campagne est digitale et sera diffusée en particulier sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, YouTube etc.). Elle vise notamment les jeunes mères de famille de 35 à 45 ans qui privilégient le recours au médecin et les personnes de 55 ans et plus vivant dans les zones plutôt rurales. Elle s’accompagne également du lancement d’un site internet ma-pharmacie-mon-conseil-santé.fr qui proposera articles et vidéos. Enfin, les pharmaciens pourront afficher dans leur officine des posters envoyés par les syndicats. La croix verte est fortement mise en avant dans les visuels, grâce à de l’Ordre des pharmaciens qui a autorisé à reproduire ce symbole de la profession.  La première partie de la campagne se déroulera jusqu’en février 2022 et portera sur les maux de l’hiver. Une deuxième phase est prévue pour le printemps ou l’été. Le budget de la campagne sur les maux de l’hiver s’élève à 100 000 €.

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