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Les bonnes pratiques de préparations officinales
CAS PRATIQUE N° 1
Etienne, pharmacien adjoint, refuse de travailler en blouse l’été. Monsieur Galien ne sait pas comment faire respecter cette exigence.
Etienne doit respecter les règles de bonnes pratiques liées à l’activité officinale. Concernant l’hygiène du personnel, le « Guide des bonnes pratiques de préparations officinales » prévoit « le port d’une tenue adaptée et le renouvellement de cette tenue régulièrement et chaque fois que cela est nécessaire ». M. Galien pourra rédiger un document dans lequel il consignera les règles d’hygiène qui doivent être scrupuleusement respectées.
CAS PRATIQUE N° 2
A la pharmacie Epidaure, le samedi matin, c’est thé, café et croissants pour toute l’équipe. La paillasse est recouverte d’une nappe pour cette occasion.
Il est interdit de manger dans le préparatoire. Un emplacement adapté sera choisi pour cette pause.
CAS PRATIQUE N° 3
Marion, préparatrice, doit réaliser une préparation magistrale. Elle a dû commander une matière première. Dès réception, pourra-t-elle exécuter la préparation ?
Non, avant toute incorporation dans une préparation magistrale, elle devra vérifier la conformité de la matière première. Tant que ce contrôle n’est pas effectué, la matière première est mise en quarantaine.
CAS PRATIQUE N° 4
La pharmacie Galien a confié à la pharmacie Epidaure la réalisation d’une préparation magistrale. Comment sera étiquetée la préparation ?
Outre les mentions légales, l’étiquetage devra mentionner la sous-traitance, avec les noms et adresses des deux officines, ainsi que les numéros d’ordre pour chacune, correspondant à l’inscription à l’ordonnancier de la préparation.
La règle à retenir
Les bonnes pratiques de préparations officinales ont pour objectif de garantir la qualité des préparations officinales. Sont visés : les locaux et le matériel, le personnel, les matières premières et articles de conditionnement, la documentation, la sous-traitance et l’acte de préparation. Ces bonnes pratiques sont des recommandations. Elles n’ont donc pas de valeur juridique impérative. Cependant, le manquement à ces bonnes pratiques serait répréhensible au regard de l’article R. 5015-12 du code de déontologie selon lequel « tout acte professionnel doit être accompli avec soin et attention, selon les règles de bonnes pratiques correspondant à l’activité considérée ».
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