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Journée de solidarité : Il est temps de prendre date

Publié le 1 avril 2006
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Comme l’an dernier, les partenaires sociaux de la branche officine n’ayant pas négocié, aucun accord ne prévoit la date de la Journée de solidarité au profit des personnes âgées et handicapées. A défaut, elle est fixée au lundi de Pentecôte (5 juin 2006).

Une circulaire du 22 novembre 2005 introduit une nouveauté. Désormais, cette journée peut être scindée en heures de travail. L’employeur est libre d’opter pour le fractionnement si cette modalité lui apparaît appropriée au fonctionnement de son officine. La seule exigence est que le fractionnement soit effectif et corresponde à un travail supplémentaire de 7 heures par an pour les salariés à temps plein. S’agissant des salariés à temps partiel, cette durée de 7 heures est réduite au prorata de leur temps de travail contractuel. Par exemple, un salarié ayant un horaire de 15 heures hebdomadaires devra 3 heures (7/35 x 15) au titre de la Journée de solidarité. L’employeur conserve également la latitude de retenir une autre date que le lundi de Pentecôte si l’officine était précédemment ouverte ce jour férié ou si le lundi est un jour habituellement non travaillé par certains salariés.

Un calendrier à planifier dès maintenant car la Journée de solidarité doit être accomplie avant le 30 juin. Rien ne fait obstacle à ce que l’employeur fixe une date différente pour chaque salarié. Seule restriction, la Journée de solidarité ne peut être effectuée un dimanche de garde.

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