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Gérer les congés payés

Publié le 8 juillet 2023
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2,5 jours

 

Chaque salarié à temps complet ou à temps partiel acquiert 2,5 jours de congés payés chaque mois de travail effectif entre le 1er juin et le 31 mai de l’année suivante.

 

Certaines périodes sont considérées comme du temps de travail effectif : arrêts maternité, paternité, adoption et maladie dans la limite de deux mois.

L’ordre des départs

 

Seul l’employeur décide de l’ordre des départs en congé.

 

Pour établir le planning, il doit prendre en compte :

 

– les nécessités du service ;

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– les souhaits de chaque salarié ;

 

– leur situation de famille, notamment les possibilités de congé, dans le secteur privé ou la fonction publique, du conjoint ou du partenaire lié par un pacte civil de solidarité (Pacs), ainsi que la présence au sein du foyer d’un enfant, d’un adulte handicapé ou d’une personne âgée en perte d’autonomie ;

 

– leur ancienneté ;

 

– leur activité chez un ou plusieurs autres employeurs.

 

Attention ! Les conjoints (mariés) et les partenaires liés par un pacte civil de solidarité (Pacs) travaillant dans une même officine ont droit à un congé simultané.

18 jours continus

 

Le salarié doit au minimum bénéficier de 18 jours ouvrables de congés payés continus du 1er mai au 31 octobre de chaque année. Cette règle est impérative.

 

Le salarié peut prendre pendant cette période au maximum 24 jours ouvrables continus ou non.

 

! Des dérogations individuelles peuvent être consenties, quand le salarié justifie de contraintes géographiques particulières, de la présence d’un enfant ou d’un adulte handicapé au sein de son foyer ou d’une personne âgée en perte d’autonomie.

Du premier au dernier jour

 

Les congés sont décomptés du premier jour d’absence au comptoir au retour effectif du salarié à son poste.

 

Chaque lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi compris entre ces deux dates compte pour un jour de congé.

 

Les dimanches et jours fériés ne sont pas décomptés.

 

A l’officine, il n’est pas possible de poser des demi-journées de congé.

Le 30 avril de chaque année

 

Chaque 30 avril, les congés payés non pris sont périmés et donc perdus sauf :

 

– quand le salarié n’a pas bénéficié de ses congés payés en raison d’un arrêt de maternité, de paternité ou d’adoption, d’un congé parental d’éducation, d’un arrêt de travail pour maladie ou accident d’origine professionnelle ou non ;

 

– si le salarié peut démontrer qu’il a été empêché de prendre ses congés en raison du refus de l’employeur.