Etudiants en pharmacie : des échéances et enjeux importants en sortie de crise

A l’issue de l’assemblée générale de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) et de son 57^e congrès à Grenoble (Isère), Numan Bahroun, à bientôt 24 ans (en juillet prochain), étudiant en 4^e année d’études à la faculté de pharmacie de Tours (Indre-et-Loire) se destinant à la filière industrie, a été élu président de l’association pour un an.

Il aura à cœur de poursuivre le travail porté par le précédent bureau : le bien être des étudiants et la préservation de leur santé mentale et la réforme d’entrée des études de santé. Conscient des impacts de la crise sanitaire et des bouleversements engendrés sur le déroulement des études, et compte tenu de la diversité des profils, des connaissances et des cursus des étudiants arrivant en première année de pharmacie, « il faut continuer à développer les tutorats d’années supérieures et promotion des études pharmaceutiques et axer notre engagement sur l’accompagnement des étudiants tout au long de leur formation afin de leur donner toutes les clés pour comprendre le cursus pharmaceutique », déclare Numan Bahroun. Pour faciliter cet accompagnement de l’étudiant, il souhaite « mettre dans la boucle » les services administratifs des facultés et les institutionnels au travers de coopérations au niveau des territoires des 24 facultés de pharmacie de l’Hexagone.

Une autre échéance à court terme du nouveau président de l’Anepf est de préparer la sortie de crise des associations locales d’étudiants et de mettre en place les conditions nécessaires, notamment sur le plan sanitaire, à la reprise de leurs actions et à la participation des étudiants à la vie de ces associations.  

L’action de l’Anepf sera aussi rythmée par les prochaines destinées de la convention pharmaceutique et des missions qui en dépendent (vaccination, dépistage, pharmacien correspondant…) ainsi que par les élections présidentielles et législatives de 2022.